Dissertation où il s'agit de constater que, si l'épargne peut être la pierre d'achoppement d'un cycle économique vertueux (I), ses répercussions sur l'activité économique restent cependant contestées (II). Dissertation de 5 pages au format Word pour 2000 mots environ.
[...] qui engendre de la croissance. L'exemple du succès économique des Quatre Dragons dont la réussite serait due à des taux d'épargne et d'investissement élevés, rend compte des effets indéniables de ces notions sur la croissance économique. L'investissement, issu de l'épargne, et qui s'entend de l'opération réalisée par l'agent économique qui décide d'acquérir des biens de production, apparaît en effet comme un facteur clé de la croissance. Ainsi, le principe du multiplicateur keynésien établit-il l'existence d'une causalité stricte entre les variations de l'investissement et celles du produit national brut. [...]
[...] La thésaurisation est dès lors un frein à l'activité économique. D'où il découle que, si l'épargne peut en effet influer sur la croissance économique, encore faut-il que celle-ci soit injectée dans le circuit monétaire. Enfin, il apparaît qu'en dépit des dispositions du Pacte de Stabilité et de Croissance de l'Union Européenne (1997), de nombreux Etats Européens, au premier rang desquels la France, présentent un déficit budgétaire supérieur à trois pourcents du P.I.B. Or, le recours à l'épargne nationale permet ainsi à l'Etat de financer ce déficit et par conséquent, de se conformer aux critères de convergence de l'Union Européenne. [...]
[...] En effet, la partie épargnée du revenu crée par la dépense initiale constitue une fuite, et entraîne une réduction de la dépense suivante. A terme, le montant cumulé de l'épargne sur les flux successifs équivaut donc à l'investissement initial. D'où il découle le rôle ambivalent de l'épargne dans la relation investissement-croissance. Ainsi, l'épargne conditionne l'investissement, vecteur de croissance économique. Néanmoins, elle entrave la réalisation de revenus supplémentaires conséquents, en atténuant les effets du multiplicateur. Le rôle équivoque de l'épargne apparaît d'autant plus en période de récession économique. [...]
[...] L'épargne induirait en effet une détérioration de la consommation, et par conséquent, entraînerait une crise des débouchés. Or, il apparaît que, la décision d'investir étant notamment déterminée par la demande anticipée, la perspective d'une carence de débouchés nuirait à l'investissement. D'où il découle que les capitaux épargnés ne se transformeraient pas nécessairement en investissements. Néanmoins, Say écarte cette objection en développant sa célèbre loi des débouchés selon laquelle une crise générale des débouchés serait impensable. En effet, Say démontre qu'en situation de libre-concurrence, la régulation par les prix permet un équilibrage spontané de l'offre et de la demande. [...]
[...] Ainsi, l'épargne constituerait-elle une solution au problème épineux du financement des retraites ? [...]
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