L'économie s'intéresse à la nature des droits de propriété sur ce que l'on appelle les ressources communes. Le problème économique vient du fait que ces ressources communes n'ont pas de propriétaire bien défini, ce qui pousse à consommer ces ressources sans gestion particulière, ce qui mène à la tragédie des biens communs (Hardin 1968) (...)
[...] Passager clandestin : idée qu'à cause de la nature des biens publics environnementaux, chacun a intérêt à sous-déclarer sa propension marginale à payer. Car en ne participant pas à l'effort pour préserver la nature un individu profitera tout de même des effets de cette protection. Impossibilité d'existence d'un marché : pour instaurer un marché de l'environnement il faudrait en effet pouvoir négocier avec les générations futures. Impossibilité d'évaluer précisément la valeur des biens : les valeurs ne peuvent être évaluées avec précision, et il existe une incertitude face aux préférences des générations futures. [...]
[...] Ce coût augmente avec le nombre d'animaux, mais comme il partage l'herbe avec d'autres éleveurs, il a intérêt à faire paître encore plus d'animaux. Ce comportement, généralisé à tous les éleveurs conduit à la disparition de la ressource commune. Défaillances et externalités : L'environnement subi des défaillances et des externalités car les décisions d'un agent économique peuvent affecter un autre agent sans que le marché n'intervienne. La raison de ces défaillances de marché a été développée par Coase. Il explique qu'il existe des coûts de transaction traduisant les coûts dus aux échanges entre les individus. [...]
[...] niveau optimal de cette taxe. A l'inverse de la réglementation, les solutions privées d'internalisation mettent au premier plan les décisions des parties prenantes : La fusion des parties en présence : il s'agirait par exemple pour les riverains d'une entreprise polluante de la racheter pour intégrer toutes les variables dans le calcul de l'optimum par une seule et même partie. Les marchés de droits à polluer : En 1968, Dales a préconisé la mise en place d'un marché boursier où les parties pourraient échanger des titres de propriétés des ressources environnementales. [...]
[...] L'économie de l'environnement L'approche économique de l'environnement : quels problèmes ? : L'environnement comme bien public : L'économie s'intéresse à la nature des droits de propriété sur ce que l'on appelle les ressources communes. Le problème économique vient du fait que ces ressources communes n'ont pas de propriétaire bien défini, ce qui pousse à consommer ces ressources sans gestion particulière, ce qui mène à la tragédie des biens communs (Hardin 1968). Par conséquent, le rôle de l'économie serait de définir des droits de propriété sur les biens environnementaux. [...]
[...] Les instruments des politiques environnementales visent à pallier la présence d'externalités. Ces instruments peuvent agir dans deux sens : - Limiter l'action des agents en réduisant leur flexibilité - Les pousser à trouver des solutions pour améliorer l'environnement 1. L'optimum de pollution : l'absence de pollution n'est pas souhaitable : L'optimum de pollution met en scène les externalités dans un graphique utilisant la pollution en abscisse et le coût de dépollution en ordonnée. Ce graphique permet de conclure que moins l'entreprise pollue, plus il devient difficile et coûteux de dépolluer davantage : le coût de dépollution est donc décroissant avec la pollution. [...]
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