Quand on regarde le monde et son histoire depuis deux siècles, ce qui frappe, c'est l'ampleur des changements que l'on peut observer : le niveau de vie semble s'être considérablement élevé, les conditions de vie se sont transformées entrainant alors de nombreux chamboulements dans l'économie.
En effet depuis les années 70, on assiste à l'augmentation constante de la croissance économique. La croissance étant un phénomène économique quantitatif, donc mesurable, caractérisant l'augmentation des richesses produites par un pays sur une période donnée. Tandis que le développement correspond à l'ensemble des transformations techniques, sociales et culturelles qui permettent l'apparition et la prolongation de la croissance économique.
[...] La croissance économique est au centre des préoccupations des économistes. Ceux?ci ont créé un agrégat, le PIB (produit intérieur brut) pour la mesurer ; cet indicateur est contesté parce qu'il est incomplet mais également parce qu'il ne permet pas de percevoir l'ensemble des conséquences de moyen et long termes d'une augmentation des richesses produites. Le PIB correspond à la somme des valeurs ajoutées brutes des différentes branches de l'économie à laquelle on ajoute la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) et les droits de douanes, le tout pour une année donnée.
Le PIB ne comptabilise pas la production domestique ni les activités bénévoles, or celles?ci représentent une création de richesse équivalente à 1/4 ou 1/2 du PIB français. (...)
[...] Aznar avec les gains de productivité engendrant un fort progrès social, ainsi que le niveau de vie donc du développement économique, culturel et social. La croissance démographique conduit également à accroitre la demande des ménages comme les gains de productivité accroissent les profits des entreprises et donc la demande pour les biens d'équipement. Ces théories traditionnelles, dont le représentant majeur est Robert Solow, ont cependant été peu à peu complétées, à partir des années 80, par de nouvelles théories de la croissance. Ces théories auxquelles sont associés les noms des économistes américains Paul Römer et Robert Lucas, mettent en avant la notion d'externalités. [...]
[...] Puis enfin nous pouvons affirmer que la croissance est une condition nécessaire au développement car il y a une hausse du PIB par habitant donc une hausse de l'IDH provoquant une réduction de la pauvreté ainsi que l'augmentation du pouvoir d'achat donc du développement si les richesses sont redistribuées. Nous pouvons d'ailleurs prendre l'exemple de la Norvège qui a une forte politique de développement social donc qui fait beaucoup de dépenses publiques et son niveau de vie est extraordinaire puisqu'il se situe a la première place au rang IDH. Cependant, le développement n'est pas toujours lié à la croissance. Il peut y avoir croissance sans développement. [...]
[...] La croissance économique est une condition nécessaire du développement. Elle permet l'augmentation des revenus et des niveaux de vie. Elle assure aussi des ressources suffisantes pour que l'Etat réalise les dépenses d'éducation, d'infrastructures et de santé qui sont essentielles au développement. Mais la croissance n'est pas une condition suffisante car elle rencontre certaine limites, peut-être inégalitaire voire même aller à l'encontre du développement durable. A son tour, le développement favorise la croissance en créant les conditions favorables à l'activité économique, notamment à travers les nombreux effets externes positifs qui apparaissent dans la société. [...]
[...] La croissance économique est au centre des préoccupations des économistes. Ceux–ci ont créé un agrégat, le PIB (produit intérieur brut) pour la mesurer ; cet indicateur est contesté parce qu'il est incomplet mais également parce qu'il ne permet pas de percevoir l'ensemble des conséquences de moyen et long termes d'une augmentation des richesses produites. Le PIB correspond à la somme des valeurs ajoutées brutes des différentes branches de l'économie à laquelle on ajoute la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) et les droits de douanes, le tout pour une année donnée. [...]
[...] Aujourd'hui les problématiques ont évolué vers l'idée d'une soutenabilité de la croissance. Ainsi le thème du développement durable a-t-il occupé le devant de la scène au moment du sommet de Johannesburg (2002). En effet, la croissance peut provenir non de changements mentaux et sociaux mais de l'exploitation intelligente de ressource rares utiles aux autres comme le pétrole, ou des ressources naturelles spécifiques. Ces économies rentières peuvent connaître la croissance sans développement préalable. Toutefois, le caractère durable et cumulatif de cette croissance est discutable si cette ressource est épuisable. [...]
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