Croissance, développement et changement social - la satisfaction des besoins fondamentaux

Résumé du document

L'analyse en terme de croissance mesurée à partir d'agrégats tels que le PIB ou le PNB ne permet pas d'apprécier comment les sociétés évoluent quant à leurs capacités à satisfaire leurs besoins. Ainsi, la notion de développement définie comme le processus par lequel une société parvient à satisfaire ses besoins fondamentaux, complète avantageusement la notion de PIB. Le développement s'apprécie par rapport à des valeurs propres à chaque société puisque la plupart des besoins sont définis par rapport à des normes sociales ou culturelles. Par rapport à des situations extrêmes, de nouvelles notions sont apparues : développement durable, développement ...

Extraits

[...] Marx explique le changement social par une variable socio-économique : la lutte des classes. Travaillant sur les transformations politiques qui affectent la société française du 19ème siècle, Marx analyse la Révolution française comme une révolution bourgeoise : la bourgeoisie provoque les transformations révolutionnaires de la société française car c'est la seule classe unie pour défendre ses intérêts au nom de l'intérêt général. Avec la Révolution française, la bourgeoisie devient progressivement la classe dominante en instaurant : - Le principe du libéralisme éco, la propriété comme droit inviolable et sacré (DDHC 26/08/1789) - Un régime politique qui sert sa domination avec un suffrage censitaire, où seul les citoyens fortunés ont droit de suffrage. [...]

[...] Expliquer le changement social Weber définit le capitalisme comme un type de conduite économique, dont le but est l'utilisation rationnelle des moyens de production en vue d'obtenir un profit maximum. Les sources de cette rationalité économique se trouvent dans des facteurs économiques et techniques mais également dans la morale Calviniste, dans l'ascétisme protestant. Avec l'idée que Dieu choisit seul (différence entre les protestants et les catholiques) ceux à qui il accorde le salut, la morale Calviniste recommande une vie de travail car l'oisiveté est identifiée comme un pêché. [...]

[...] Ainsi, la notion de développement définie comme le processus par lequel une société parvient à satisfaire ses besoins fondamentaux, complète avantageusement la notion de PIB. Le développement s'apprécie par rapport à des valeurs propres à chaque société puisque la plupart des besoins sont définis par rapport à des normes sociales ou culturelles. Par rapport à des situations extrêmes, de nouvelles notions sont apparues : développement durable, développement humain durable. Reste la question du sous développement qui peut être envisagé de plusieurs manières : - Il est donc un envisagé en terme de retard par Rostow - Les théoriciens indépendantistes mettent en exergue les relations héritées de l'histoire coloniale Comment sortir du sous-développement ? [...]

[...] Intro : Croissance, développement et changement social Croissance et changement social Tous les indicateurs de mesure de la croissance éco depuis la fin de la 2ème Guerre Mondiale signalent que les ruptures éco se sont accompagnées de profonds changements sociaux. Tertiarisation du travail, hausse soutenue du taux d'activité féminin, scolarisation de masse, éclatement de la classe ouvrière dans une société désindustrialisée et externalisation des services sont les principaux changements sociaux qui ont accompagné les ruptures éco. La hausse du niveau de vie, les ruptures sectorielles et la forte croissance de la productivité du travail ont largement participé à la croissance éco. [...]

[...] Il analyse le changement social en s'interrogeant sur les sociétés traditionnelles. Il s'agit de sociétés où les tâches ne sont pas spécialisées, où les liens inter-individuels sont fondés sur des sentiments communautaires, d'appartenance à des communautés qui partagent des valeurs. Dans un tel type de société, la solidarité entre les individus est mécanique (société mécanique). Pour Durkheim, c'est la division du travail et les mutations socio-économiques qu'elle engendre qui modifie les solidarités. Dès lors que la division du travail s'accomplit, les solidarités existent et s'agencent entre les organes spécialisés selon leur tâche dans l'activité productive. [...]