économie des coûts de transaction, agents économique, arrangements institutionnels, organisation économique, nature des transactions
L'origine de l'économie des coûts de transaction réside tout d'abord dans les travaux réalisés dans les années 30 par Coase (« nature de la firme, 1937 ») et ceux de J. Commons à propos du concept de transaction.
Cet article de Bernard Baudry s'appuie sur les travaux de Williamson en insistant sur les apports majeurs de l'économie des coûts de transaction. Le coût de transaction est le prix du face à face entre deux ou plusieurs agents économiques et témoigne d'une imperfection du marché. L'économie des coûts de transaction se focalise essentiellement sur les arrangements institutionnels (comment les individus se coordonnent lorsqu'ils produisent et échangent) mis en place par les individus lorsque les contrats sont incomplets ex post (après la conclusion du contrat).
[...] Ces arrangements institutionnels alignés à la nature des transactions vont permettre de réduire les coûts de transaction. Williamson s'appuie sur le droit et l'économie pour décrire et analyser des attributs des 3 arrangements institutionnels 1. Le droit Le contrat classique =>Celui qui sert de support lorsque la transaction est conforme au modèle du marché idéal. Un tel contrat obéit alors à des règles strictement réglementées, formalisées, et les éventuels litiges sont traités devant les tribunaux MARCHE Le contrat néoclassique Autonomie des parties mais dépendance bilatérale non négligeable et donc la continuité de la relation est une source de valeur. [...]
[...] La théorie semble en outre surestimer l'importance de la spécificité des actifs comme facteur explicatif de l'intégration verticale. En effet, cette conception affirme implicitement que toutes les firmes peuvent produire des biens et des services de façon identique. Or, même si les coûts de transaction du marché sont nuls, il peut être dans l'intérêt de la firme de produire elle-même. Les gestionnaires sont plus préoccupés par les coûts de production que de transaction. [...]
[...] Commons à propos du concept de transaction. Cet article de Bernard Baudry s'appuie sur les travaux de Williamson en insistant sur les apports majeurs de l'économie des coûts de transaction. Le coût de transaction est le prix du face à face entre deux ou plusieurs agents économiques et témoigne d'une imperfection du marché. L'économie des coûts de transaction se focalise essentiellement sur les arrangements institutionnels (comment les individus se coordonnent lorsqu'ils produisent et échangent) mis en place par les individus lorsque les contrats sont incomplets ex post (après la conclusion du contrat). [...]
[...] Pour Williamson, l'opportunisme est une menace potentielle non maitrisée or, certaines analyses récentes suggèrent que la confiance joue un rôle important dans certaines transactions, et certains signaux, visibles ou invisibles, permettent de soutenir la confiance et de diminuer la probabilité du risque associé à l'échange. Williamson n'a pas comparé les coûts de transaction interne à ceux induits par l'échange avec un fournisseur extérieurs en tenant compte sous des degrés comparables de spécificités des actifs. Une comparaison essentielle pour juger de l'efficacité. [...]
[...] II) Intérêts et limites de la théorie Les apports Rupture avec la théorie néoclassique car la relation d'échange n'est plus considéré comme une simple boite noire Walrassienne mais s'inscrit dans une analyse beaucoup plus complexe et complète du contrat. L'économie des coûts de transaction permet d'aborder un très grand nombre de questions comme celle de l'intégration verticale des entreprises. En effet, la décision du make or buy dépend de la spécificité des actifs. Plus un actif est spécifique, plus il est judicieux d'internaliser son traitement. [...]
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