En microéconomie, le problème du consommateur consiste à maximiser l'utilité issue de sa consommation sous la contrainte de son budget. Il est l'élément qui exprime la demande. La demande dépend du prix. En général, si le prix d'un bien baisse, les quantités demandées augmentent.
Cependant, les comportements peuvent varier en fonction du type de bien. Les économistes calculent l'élasticité de la demande par rapport au prix. Ed/p = Variation de la demande en % / Variation du prix en %
- Si l'élasticité est proche de zéro, on dit que la demande est rigide par rapport au prix, ou inélastique.
- Si l'élasticité est négative, variation de la demande en fonction inverse du prix, le bien est dit normal.
- Si l'élasticité est positive, la demande augmente avec le prix, le bien est dit de luxe (...)
[...] Quant au revenu, si celui-ci baisse, la consommation diminue peu, donc c'est l'épargne qui faiblit fortement. Enfin, les taux d'intérêt favorisent l'épargne : s'ils augmentent, la meilleure rémunération pousse les agents à substituer l'épargne à la consommation. C'est l'effet substitution. -La composition du patrimoine : simplement, plus le patrimoine est liquide, plus les agents sont incités à consommer. A long terme, on identifie : -L'âge : selon la durée de sa vie, l'individu cherche à maintenir un niveau de consommation constant sur le long terme. [...]
[...] En d'autres termes, la consommation croît moins vite que le revenu. Il émet aussi l'idée que plus le revenu est faible, plus la propension moyenne à consommer (part du revenu consacrée à la consommation) est élevée. C'est pour cette raison qu'il conseille d'augmenter en priorité les bas salaires pour soutenir la consommation, première composante de la demande globale. B / Les autres théories explicatives : La remarque générale est que la propension moyenne à consommer est stable à long terme, mais qu'à court terme elle est très instable. [...]
[...] D'autre part, les frontières entre les produits s'estompent : entre produits alimentaires et produits de santé (YOPLAIT met au point un yaourt qui pourrait lutter contre le cancer), entre habillement et cosmétique (DIM commercialise des collants qui hydratent la peau) Plus d'un français sur cinq assimile sa voiture à un vêtement reflétant sa personnalité ! Plus généralement, les produits se multiplient, se personnalisent, et la structure de la consommation semble influencée par 3 nouvelles valeurs fondamentales : la recherche du plaisir, l'exigence de sécurité, et la prévention sanitaire. [...]
[...] Le consommateur désire des biens pour ce qu'il représente dans l'esprit des autres. Ainsi, pour VEBLEN, le consommateur affirme son identité et son appartenance à un groupe social par sa consommation. Ainsi, les élites affirment leur statut de dominant par la consommation ostentatoire de loisirs. Pour DUESENBERRY, le groupe social supérieur exerce un effet de démonstration que le groupe inférieur cherche à imiter, notamment par l'endettement. Le problème de l'épargnant consiste à déterminer la part de son revenu qu'il consacrera à l'épargne et non à la consommation immédiate, ainsi que la forme de son épargne. [...]
[...] Les économistes calculent l'élasticité de la demande par rapport au prix. Ed/p = Variation de la demande en % / Variation du prix en % -Si l'élasticité est proche de zéro, on dit que la demande est rigide par rapport au prix, ou inélastique. -Si l'élasticité est négative, variation de la demande en fonction inverse du prix, le bien est dit normal. -Si l'élasticité est positive, la demande augmente avec le prix, le bien est dit de luxe. Remarque : Il existe des déterminants sociologiques de la consommation. [...]
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