Plan détaillé d'une dissertation d'Economie consacrée aux biens collectifs et aux interventions de l'Etat.
[...] D'autres biens tels que les transports sont pris en charges car ils participent également au bien-être de la population. Ces biens qu'ils soient non rivaux ou non (c'est-à-dire qu'il est impossible de mettre en place une tarification individualisée) doivent être impérativement pris en charge par l'Etat pour qu'ils répondent aux mieux aux besoins du marché qui les produit en quantité insuffisante. Les biens collectifs sont souvent trop coûteux pour qu'une entreprise privée ne prenne en charge leur production ; et le marché les produit donc en quantité insuffisante pour répondre aux besoins de la population. [...]
[...] Les monopoles naturels et les grandes entreprises publiques posent la question de la concurrence au sein du marché. Car sans concurrence, il n'y a pas de renouvellement technologique, de baisse des prix ce qui peut nuire aux consommateurs. En Europe, le traité de Rome de 1957 prévoit que les monopoles naturels et les entreprises publiques exercent leurs activités en respectant les règles de la concurrence. Le marché européen remet sérieusement en question l'intervention de l'Etat au sein de la production des biens collectifs puisqu'il veut l'abolition des monopoles pour le respect de la concurrence même si cela doit se faire au détriment des consommateurs qui voient les prix augmenter. [...]
[...] II] Les modalités de l'intervention de l'Etat dans la production de biens collectifs sont diverses et comportent certaines limites. L'un des moyens les plus souvent utilisé par l'Etat pour gérer les biens collectifs est la nationalisation de grandes entreprises privées. En effet, par exemple en France à la sortie de la seconde GM, les nationalisations ont été un moyen de relancer l'économie française. Mais les nationalisations sont particulièrement fréquentes lorsqu'il s'agit de monopoles naturels (eau, électricité toutes les activités en réseau). [...]
[...] Lecru Constance Economie : Biens collectifs et intervention de l'Etat Dans les années 1990, en France, la libéralisation du marché des télécommunications a été progressive. En effet, A. Juppé et L. Jospin engagent un processus progressif de privatisation de France Telecom SA ouverte aux capitaux privés et cotée en bourse. Dès 1998, la libéralisation du marché est totale, et l'Etat ne détient désormais plus que du capital de l'entreprise. Sur cette période l'Etat se désengage progressivement des grandes entreprises productrices de biens et services collectifs (audiovisuel, transport, et plus récemment électricité ou gaz Les biens collectifs présentent deux caractéristiques : la non rivalité des consommateurs, c'est-à-dire que lorsqu'une personne consomme un bien cela n'altère pas la quantité disponible pour les autres consommateurs ; et la non exclusion, on ne peut en aucun cas exclure une personne du bénéfice de ce bien. [...]
[...] Mais aussi comment intervient-il ? Pour faire face aux défaillances du marché, l'Etat prend en charge une partie ou la totalité de la production des différents biens collectifs qui représentent des enjeux majeurs pour l'Etat dans la compétitivité nationale, et puisque l'Etat détient les moyens pour intervenir au sein de cette production. L'Etat a différentes raisons d'intervenir dans la production des biens collectifs et de prendre en charge les défaillances du marché, car les biens collectifs constituent un atout pour le territoire. [...]
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