Réflexion économique de 1600 mots environ sur le sujet : "Au delà du marché : pouvoir, invertitude, rationalité". Composition réalisée en trois parties principales.
[...] La théorie standard méconnaît l'autorité dans les relations d'échange et considère le pouvoir sous sa forme de pouvoir de marché A l'encontre de cette conception, il existe 2 manières de réintroduire le pouvoir dans le marché. Tout d'abord la thèse de Perroux, affirme que la violence est consubstantielle, est liée à toute relation marchande. En effet selon Perroux le pouvoir est le concept fondamental en sciences sociales. Ainsi Perroux considère que le pouvoir est lié à la violence, et que l'échange est souvent un échange forcé, soit par la violence militaire, soit par la violence de la communication. [...]
[...] Pour les libéraux, la somme des initiatives individuelles est toujours préférable à la planification volontariste de l'élite gouvernante. Pour Hayek, la société relève de 2 interprétations : le Kosmos et le Taxis. Du premier dérive le libéralisme, du second le libéralisme. Il tente de démontrer que seul le libéralisme a des fondements rationnels Nos initiatives individuelles spontanées accumulées au fil des siècles sont à l'origine de la Grande société, c'est à dire du monde industriel. Ce monde complexe n'a donc pas été planifié. [...]
[...] Hayek cite la fable des abeilles de Mandeville, comme étant le texte fondateur de l'économie libérale qui soutient la théorie selon laquelle l'homme contribue par la somme de leurs vices et de leurs vertus à édifier un ordre collectif donc les principes mêmes leur échappent. La société moderne est donc le produit de nos actes. Les conséquences macroéconomiques durables et douloureuses des excès et des errements des marchés conduisent à s'interroger sur la nécessité de mettre en œuvre des mécanismes de régulation plus efficaces. En effet les Etats doivent en passer par la mise en œuvre de véritables politiques économiques concertées et par l'ouverture d'un dialogue véritable avec les acteurs du marché. [...]
[...] II/ Quelles sont les relations entre l'incertitude et le pouvoir ? La loi permet de réduire l'incertitude et substitue l'autorité collective à l'autorité du tyran. La loi balaie l'incertain et ainsi l'autorité et la domination des individus ou des groupes disparaissent. Dès que resurgit l'incertitude, le besoin d'autorité et le conflit contre l'autorité resurgit. Si les informations sont connues et hiérarchisées et si le processus de prise décision est fixé, il n'y a pas d'espace pour le pouvoir Ainsi on peut affirmer que l'incertitude et l'autorité sont éternellement liées. [...]
[...] Le pouvoir est l'expression d'une violence, d'une domination soumettant la volonté d'un individu. Le pouvoir est donc lié à la contrainte, puisqu'on oblige l'autre à échanger aux conditions que l'on lui fixe. Un des principes de base de l'économie néoclassique étant que nul n'est contraint à échanger puisque le pouvoir et le marché sont antinomiques. Si les échanges sont réglés par le marché, ils ne peuvent l'être par le pouvoir. On est donc amené à choisir entre le marché et le pouvoir. [...]
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