Les ménages : unités de production (les deux facteurs de production sont le travail et le capital) et consommation (ce qui suppose des revenus. Le revenu du travail est le salaire et celui du capital c'est par exemple le loyer. Ces revenus sont soit directs, primaires, distribués - donc le reflet de la position des ménages dans le circuit économique- soit indirects, secondaires, redistribués qui s'explique par l'absence du ménage dans le circuit de redistribution ou par l'insuffisance du revenu primaire) (...)
[...] Il y a une demande très forte de travail mais de l'autre côté, il y a une population qui semble vouloir sortir du marché du travail. Le travail n'existe pas en quantité finie puisque les besoins sont illimités. Le travail existe mais il faut le créer. Le monde de l'entreprise et mal perçu. Ce n'est pas à l'Etat de créer des emplois. Le chômage est inadéquation qualitative entre l'offre et la demande de travail. L'évolution technologique dans tous les domaines est très rapide et rend obsolètes nos connaissances. [...]
[...] On ne voit que l'aspect négatif de l'emploi. Le phénomène de création d'emploi est plus difficile à observer. La difficulté est de faire passer les gens d'une technique à l'autre. Les enjeux sont plus qualitatifs que quantitatif. Pour lutter contre le chômage, il faut insister plus sur le capital que sur le travail. On a un raisonnement qualitatif comme si les individus étaient substituables, qu'il fallait faire une abstraction du progrès. Nous avons une société à très haut niveau technologique qui est une société de service (tertiarisation de l'économie). [...]
[...] Il y a une redistribution car il faut soutenir la consommation des ménages. D'après Keynes : La loi psychologique de la consommation est la suivante : à mesure que les revenus augmentent, la consommation augmentent aussi mais de façon moins rapide propension diminue). Quand les revenus diminuent, la consommation diminue et l'épargne augmente et à un certain moment, l'augmentation de revenu ne servira plus à rien en demande de consommation. Les revenus augmentent, la consommation augmente car les besoins insatisfaits sont nombreux, notamment dans les catégories sociales à bas revenus. [...]
[...] On peut se poser la question de la spécialisation sur le marché su travail. Cette question a toujours été présente. Il y a une réflexion très ancienne sur la division du travail et la spécialisation des tâches. La division du travail est censée améliorer la productivité, l'efficacité du travailleur. La spécialisation et la division du travail permettraient cela or la spécialisation qui fonde cette division du travail, n'aboutit non pas à une spécialisation mais à une déqualification. Ceci est vrai aussi bien pour les faibles niveaux de qualification que pour les niveaux les plus élevées ; le danger est le même. [...]
[...] Le capitalisme n'existe que parce qu'il y a division de travail. La société est basée sur la division du travail ; il y a ceux apportent le travail et ceux qui apportent le capital. Pierre de Bouagilbert a inventé le concept de classes sociales par leur position dans le circuit, Le capital domine le travail par rapport à la propriété privée des moyens de production. Cette propriété justifie l'appropriation de la richesse. Le capitaliste organise la production car il est propriétaire de l'économie. [...]
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