Le Japon vit aujourd'hui une crise humanitaire, nucléaire et sanitaire d'une ampleur sans précédent. Du fait de cette crise, la bourse de Tokyo s'effondre, les investisseurs perdant leur confiance, dans un mouvement de panique, dans la rentabilité des industries japonaises. Cette fiche technique est donc inscrite dans l'actualité, puisqu'elle détaille les différents types de crises, dans le domaine économique.
[...] En effet, les banques peuvent faire faillite facilement si l'effet de levier est trop important. Ainsi, si la valeur des actions diminue tout d'un coup de 10 euros, la banque A ne possède plus que 10 de capital, mais peut toujours rendre son argent en faisant face à ses créanciers (plus d'actifs que de dettes). En revanche, la banque B fera faillite, car n'aura plu assez de capital et que ses actifs seront inférieurs à ses dettes. Pour limiter les possibilités de crise bancaire, on impose aux banques de garder un minimum de fonds (ratios prudentiels et ratios de fonds propres). [...]
[...] Les gouvernements peuvent, face à ces anticipations, tenter de calmer ces anticipations ou de dévaluer comme prévu. Les banques centrales peuvent augmenter leur taux d'intérêt de façon suffisante pour qu'il soit plus attractif que le taux d'intérêt étranger, après une éventuelle dévaluation. Elle peut aussi vendre ses réserves de devises étrangères et acheter de la monnaie nationale, mais elle perd la plus grande partie de ses réserves ce faisant. ( Crise de liquidités : la crise de liquidités survient lorsqu'un assèchement des liquidités survient : ce peut être le cas lors d'une dépréciation d'un actif à une valeur inférieure à sa valeur réelle, lors de conditions financières extérieures difficiles ou simplement lorsqu'on ne peut plus vendre un actif. [...]
[...] Cela fait augmenter les prix. Un choc d'offre négatif se traduit à court terme par une baisse de la production, mais une hausse des prix. La crise pétrolière des années 1970 était donc une crise de choc d'offre. Pour pallier aux crises économiques, les gouvernements ont plusieurs possibilités : ils peuvent mettre en place une politique monétaire expansionniste, en demandant aux banques centrales de baisser les taux d'intérêt, ils peuvent pratiquer une baisse des impôts ou ils peuvent augmenter leurs dépenses (dans le but de provoquer l'effet multiplicateur keynésien). [...]
[...] On a donc vu les différents types de crises financières pouvant survenir. Celles-ci peuvent se cantonner aux marchés financiers, mais peuvent aussi avoir (et ont souvent) des répercussions sur l'économie réelle, entrainant une crise économique Crise économique Le phénomène de crise peut aussi survenir sur l'économie réelle : il s'agit alors d'une dégradation brutale des perspectives économiques pouvant toucher un ou plusieurs secteurs dans un ou plusieurs pays à plus ou moins long terme. A terme, cela provoque un ralentissement de la croissance, voire une récession, soit un taux de croissance négatif. [...]
[...] ( Crise bancaire : les crises bancaires sont dues à l'effet de levier qui leur permet faire fructifier leur capital, relativement à ce qu'elles possèdent en net (actif moins passif). Pour expliquer l'effet de levier, prenons un exemple : On observe le Bilan des banques sur les marchés financiers en observant deux banques A et B. Le capital de la banque est la différence entre ses dettes et ses actifs (résultats de crédits, actions). Il y a un effet de levier entre sa mise initiale de capital (20 et la fructification (100 : capacité à faire fructifier l'argent. [...]
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