Différents, types, capitalisme
Le mot capitalisme vient du terme latin « capitalis », de « caput », la tête, ce qui renvoie à la possession d'animaux (« cheptel »). Le sens économique du terme apparait au cours du XVIème siècle. Il désigne un régime économique dans lequel les moyens de production sont propriété privée et n'appartiennent pas à ceux qui les mettent en œuvre. Le capitalisme économique sera théorisé durant le XIXème siècle notamment par Karl Marx et Adam Smith.
Les théoriciens du capitalisme distinguent souvent les caractéristiques suivantes pour le capitalisme :
- Les biens de production et d'échange sont propriétés privées, il y a une liberté d'entreprise.
- On observe un libre-échangisme : on cherche à soulever les barrières tarifaires et tout autre obstacle à la concurrence.
- La recherche du profit est très importante.
- L'accumulation du capital et la spéculation sont rendues possibles.
- Le travail est rémunéré par un salaire.
- La régulation économique se fait par le marché.
- L'Etat intervient peu au niveau économique.
[...] La protection de l'emploi est assez modérée mais la négociation salariale est coordonnée. Les syndicats ont de plus une présence très forte. Le système financier se base sur la puissance des banques. Les marchés financiers ne sont pas très sophistiqués et l'actionnariat est faible puisque le capitalisme asiatique s'appuie fortement sur la propriété. Le capital-risque connait un certain développement. Par ailleurs, la protection sociale reste peu déployée. En effet on observe que la part des dépenses sociales dans le PIB est faible. [...]
[...] Ces cinq modèles sont les suivants. Le capitalisme libéral de marché, ou « anglo-saxon » se retrouve principalement en Australie, en Nouvelle-Zélande, au Canada, au Royaume-Uni, en Irlande, et aux Etats-Unis. Il se caractérise par une forte dérégulation des marchés de produis, avec de faibles réglementations administrative et un Etat peu interventionniste. La concurrence par les prix est d'une importance majeure et l'ouverture à la concurrence et à l'investissement étranger est favorisée. L'Etat reste un acteur neutre sur les marchés. [...]
[...] Les relations industrielles suivent un modèle coopératif. On observe de plus une place prépondérante des syndicats. Par ailleurs, au niveau des marchés financiers, on observe que la propriété est fondamentale et que les investisseurs institutionnels ont un rôle essentiel. Le système est basé sur une forte concentration des banques. Le niveau de protection sociale est très élevé, l'Etat veille au bien-être des populations. On observe ce qu'on appelle la flexisécurité : la flexibilité est très élevée pour les entreprises qui jouissent d'une certaine facilité de licenciement mais en contrepartie, la sécurité est importante pour les salariés qui bénéficient de fortes indemnisations. [...]
[...] Les théoriciens du capitalisme distinguent souvent les caractéristiques suivantes pour le capitalisme : Les biens de production et d'échange sont propriétés privées, il y a une liberté d'entreprise. On observe un libre-échangisme : on cherche à soulever les barrières tarifaires et tout autre obstacle à la concurrence. La recherche du profit est très importante. L'accumulation du capital et la spéculation sont rendues possibles. Le travail est rémunéré par un salaire. La régulation économique se fait par le marché. L'Etat intervient peu au niveau économique. La vision de Marx est quelque peu différente. [...]
[...] On encourage de plus un système de retraire par capitalisation. Enfin, au niveau de l'éducation, le système est concurrentiel. Les dépenses de l'Etat dans ce domaine sont relativement faibles. L'enseignement supérieur repose sur un système de compétitions entre les universités. Le modèle d'éducation secondaire n'est pas homogénéisé. Globalement on met l'accent plus sur les compétences générales que sur la formation professionnelle pour favoriser l'innovation. Le capitalisme européen continental ou « rhénan » s'observe globalement en Suisse, au Pays-Bas, en Allemagne, en France et en Autriche. [...]
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