Le financement peut être défini comme l'ensemble des ressources monétaires nécessaires pour acquérir un bien ou mettre en œuvre une activité.
Afin de financer leurs investissements, les entreprises disposent de plusieurs moyens. Elles peuvent faire appel à leurs ressources internes ou à l'extérieur. Lorsque les taux d'intérêts auxquels l'entreprise peut emprunter sont inférieurs au taux de rentabilité des investissements que l'entreprise souhaite effectuer, l'entreprise accroît le taux de rentabilité de son capital en choisissant de financer son investissement par endettement plutôt que par des capitaux propres. Cet effet de levier de l'endettement ne doit pas masquer les risques du recours à l'endettement pour financer les investissements. En effet, si les investissements ne génèrent pas les recettes attendues, il faudra néanmoins rembourser le capital emprunté et payer les frais financiers. La contrainte de remboursement qui pèse sur l'entreprise qui a recours à ce mode de financement peut mettre en cause la solvabilité et la rentabilité à long terme de la firme. Bref, pour investir les entreprises ont besoin de disposer d'un financement adéquat, dont le coût n'est pas toujours identique. C'est pourquoi le postulat de " neutralité du financement " émis par Modigliani et Miller est en réalité démenti : l'accès aux capitaux constitue un élément important qui a un impact sur les capacités d'investissement. Ainsi, le coût marginal du financement est croissant de telle sorte que les entreprises choisiront d'abord l'autofinancement puis l'endettement et enfin l'émission d'actions.
[...] Les différents modes de financement des entreprises, le théorème de Modigliani-Miller, le rôle de la BDPME Introduction Le financement peut être défini comme l'ensemble des ressources monétaires nécessaires pour acquérir un bien ou mettre en œuvre une activité. Afin de financer leurs investissements, les entreprises disposent de plusieurs moyens. Elles peuvent faire appel à leurs ressources internes ou à l'extérieur. Lorsque les taux d'intérêts auxquels l'entreprise peut emprunter sont inférieurs au taux de rentabilité des investissements que l'entreprise souhaite effectuer, l'entreprise accroît le taux de rentabilité de son capital en choisissant de financer son investissement par endettement plutôt que par des capitaux propres. [...]
[...] Ainsi, le coût marginal du financement est croissant de telle sorte que les entreprises choisiront d'abord l'autofinancement puis l'endettement et enfin l'émission d'actions. Le financement interne : l'autofinancement Une entreprise s'autofinance lorsqu'elle utilise ses propres ressources pour investir. Sa capacité d'autofinancement dépend donc essentiellement de son bénéfice. L'autofinancement est la source de financement considérée comme la plus avantageuse et témoigne souvent d'une gestion saine. La théorie de " l'agence " développée par Jensen et Meckling montre également que l'asymétrie d'information entre dirigeant et actionnaire renchérit le coût du financement externe par rapport au financement interne. [...]
[...] Parmi les différents marchés seul celui du " hors côte " s'adressait à des entreprises de taille réduite. Les autorités oint cherché à diminuer ce handicap par la création du second marché puis du nouveau marché. Si depuis 1999 surtout, leurs effets sont très sensibles, ils bénéficient surtout aux entreprises de nouvelles technologies. Ainsi, une forte proportion de PME recourent uniquement à l'autofinancement pour financer leurs activités. Bref, faute d'accès suffisant aux ressources (les banques ont des grilles d'analyses très strictes pour prêter voulant éviter tout mauvais investissement et tout risque), les PME voient donc leur capacité d'investir réduite. [...]
[...] En fait, en cas de relance, la demande d'investissement est importante et les entreprises ont recours à l'endettement alors qu'en cas de conjoncture basse l'autofinancement est le mode prépondérant. Le financement externe indirect : Est le financement par le crédit bancaire (contrainte de solvabilité). Ce financement est dit indirect ou intermédié car les banques jouent un rôle d'intermédiaire entre les épargnants et les emprunteurs, puisqu'elles transforment les dépôts en crédits. Ce type de financement est en forte diminution, c'est la raison pour laquelle on parle de désintermédiation. [...]
[...] En effet, non seulement il a un coût supérieur au financement direct (il faut rémunérer l'activité bancaire) mais en plus il rend les entreprises dépendantes des banques. Malgré tout, si cette désintermédiation constitue bien un facteur structurel de notre économie, il a crée une situation d'excès d'offre sur le marché du crédit. D'où la concurrence excessive que se font les banques en matière de conditions débitrices auprès des grandes entreprises qui paraissent à tort ou à raison moins risquées que les plus petites (la prime de risque demandée est élevée et renchérit le coût du prêt). [...]
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