Comment la culture peut-elle contribuer à la sortie de crise ? C'est un des thèmes débattus au cours du 2ème Forum mondial d'Avignon qui a réuni, du 19 au 21 novembre dernier, plusieurs centaines d'experts, de personnalités politiques et du monde de la culture, autour du ministre français de la Culture Frédéric Mitterrand.
Pour illustrer les intérêts mutuels bien compris entre économie et culture, Frédéric Mitterrand a évoqué le festival de Woodstock (...)
[...] De plus, la forte croissance dans les pays moins développés a permis de réduire l'écart entre pays riches et pays pauvres car l'écart de l'indice du volume par tête de PIB était de 370% en 1950 contre 78% en 1965 soit une diminution de l'écart de l'ordre de 292 points. Ceci peut également être expliqué par le fait qu'une partie des revenus distribués grâce à la croissance peuvent être prélevés pour financer des dépenses publiques visant à réduire les inégalités non économiques, comme les dépenses pour la réalisation de l'égalité des chances dans l'éducation. En définitive, la croissance est donc un moyen de réduire les inégalités. II/ [ ] mais ce dernier ne peut pas se réduire à la croissance . [...]
[...] - Prenons le cas de la centrale nucléaire de Tchernobyl : la construction de cette centrale a généré de l'emploi et produit une grande quantité d'électricité, générant ainsi d'importants fonds. Néanmoins, lors de son explosion, elle s'est avérée catastrophique pour l'espérance de vie, entrainant malformations infantiles, décès prématurés des enfants, problèmes thyroïdiens. On comprend donc que la croissance n'accompagne pas forcément une augmentation de l'espérance de vie. - A cause de la spéculation, le prix des produits pétroliers a fortement augmenté depuis quelques années. Cette hausse profite aux pays producteurs comme l'Arabie Saoudite. [...]
[...] Comment la culture peut-elle contribuer à la sortie de crise ? C'est un des thèmes débattus au cours du 2ème Forum mondial d'Avignon qui a réuni, du 19 au 21 novembre dernier, plusieurs centaines d'experts, de personnalités politiques et du monde de la culture, autour du ministre français de la Culture Frédéric Mitterrand. Pour illustrer les intérêts mutuels bien compris entre économie et culture, Frédéric Mitterrand a évoqué le festival de Woodstock En 1969, les commerçants de ce village perdu des Etats-Unis furent remerciés d'avoir toléré cette manifestation de la contre-culture - et sa horde de hippies par des revenus record, liés aux ventes de boissons ou aux locations de logement ! [...]
[...] Mais voilà, il y a un petit défaut dans l'IDH : le PIB/habitant ne reflète pas les écarts de richesse qui existent. Les princes du pétrole sont les seuls à bénéficier de cette manne noire. Dans ce cas, la croissance ne présente pas réellement un véritable développement [ ] car c'est une condition nécessaire mais non suffisante. - Au Niger, le taux de scolarisation est de de la population, selon un rapport du PNUD paru en 2006. De plus, l'espérance de vie reste encore très faible par rapport aux pays développés. Là intervient un facteur très politique: le bénévolat. [...]
[...] Mais, il faut savoir que l'une peut aller sans l'autre. Si certains voient en la croissance la solution à toutes les difficultés, pour d'autres, elle n'est que superflue. Ce qui importe aujourd'hui, ce n'est pas d'avoir un simple développement humain, c'est surtout, même s'il faut abandonner toute croissance, d'avoir un développement durable. Ainsi, le grand emprunt initié par N. Sarkozy devrait réussi à conjuguer ces deux notions car il permettra d'investir dans léconomie verte et donc de favoriser une croissance verte en vue d'un développement durable. [...]
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