Les relations commerciales et financières entre des pays émettant des monnaies différentes rendent nécessaires des opérations de conversion entre ces monnaies. Pour chacune des devises, les offres et demandes convertibles se confrontent sur le marché des changes. C'est de cette confrontation permanente que ressort le taux de change. Il peut se définir comme le prix auquel une monnaie s'échange contre une autre.
Elaborées dans un contexte de parité fixe et de croissance rapide du commerce international, les premières théories font des échanges de biens et de services et de leur prix les principaux déterminants du taux de change (I). Avec la généralisation des changes flottants dans les années 70, on a constaté à de fortes fluctuations dans les parités, donnant naissance à un deuxième groupe de théories insistant sur le rôle des facteurs financiers (II)...
[...] infra) Elaborées dans un contexte de parité fixe et de croissance rapide du commerce international, les premières théories font des échanges de biens et de services et de leur prix les principaux déterminants du taux de change Avec la généralisation des changes flottants dans les années 70, on a constaté à de fortes fluctuations dans les parités, donnant naissance à un deuxième groupe de théories insistant sur le rôle des facteurs financiers (II). I. Les déterminants réels du taux de change L'équilibre de la balance des paiements courant (les échanges de biens et services) 1. Principe Les achats à l'étranger provoquent le plus souvent des besoins en devises étrangères alors que les ventes à l'étranger procurent des devises. [...]
[...] Ce qui est problématique en raison de l'ouverture croissante des économies et de l'interdépendance qui se développe entre-elles. Bibliographie Dominique Plihon, Les taux de change, coll. Repères, La découverte, 3ème édition Jacques Généreux, Economie politique (1. Introduction à l'analyse économique), Hachette supérieur, 3ème édition Patrick Artus, Economie des taux de change, Economica Une bulle spéculative se définit comme un écart entre la valeur effective et la valeur d'équilibre d'une variable, provoqué par les anticipations des agents intervenant sur le marché. [...]
[...] L'écart entre la croissance étrangère et la croissance domestique a donc des effets in fine sur le taux de change. Si la croissance domestique est plus faible que la croissance étrangère, les exportations vont progresser plus fortement que les importations, ce qui va provoquer un excédent des transactions courantes et donc va apprécier la monnaie nationale sur le marché des changes. Inversement, une croissance domestique plus rapide que la croissance étrangère peut favoriser un déficit et une dépréciation de la monnaie nationale. Le taux de change est alors une mesure de la compétitivité d'une économie. [...]
[...] La demande supplémentaire de $ entraîne alors une appréciation de la devise américaine par rapport à l'€. ( Le taux de change se stabilisera lorsque la conversion / $ aura pour effet d'annuler la différence de rendement entre ces deux zones monétaires. Les taux d'intérêt constituent le principal déterminant du taux de change à court terme. En effet, les capitaux sont plus mobiles à court terme que les biens et services, et les agents vont réagir rapidement à un différentiel de taux d'intérêts. Limite et compléments de la théorie du différentiel d'intérêt 1. [...]
[...] Une inflation supérieure à l'inflation étrangère déprécie le taux de change ; une inflation inférieure l'apprécie. Certains auteurs considèrent que le taux de change d'équilibre de long terme est celui qui corrige les différences d'inflation. Exemple : Si l'inflation en Europe est deux fois plus importante qu'aux Etats- Unis, les agents vont préférer acheter leurs biens aux Etats-Unis. Ce déplacement de la demande va entraîner une appréciation du $ par rapport à jusqu'à ce que le taux de change ait été multiplié par deux. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture