La déflation se définit comme étant la baisse durable et générale des prix, quelle que soit son origine (monétaire, financière ou réelle) et ses effets. Elle se mesure par le taux de déflation, taux annuel de baisse du niveau général des prix. Il s'agit en d'autres termes d'un taux d'inflation négatif.
[...] - La déflation réelle : réduction de l'activité économique. C'est l'autre terme pour désigner la récession qui accompagne généralement la déflation monétaire ou financière. La déflation, qu'elle soit ouverte ou rampante, s'appréhende ainsi comme une situation de très fort ralentissement de la hausse, voire de recul, des prix, et plus généralement de l'activité en termes nominaux, c'est-à- dire mesurée avec les prix courants et non en termes réels Causes Le schéma général du processus déflationniste est le suivant : une bulle mobilière et immobilière se forme, entretenue par un endettement massif et à un certain laxisme des autorités monétaires. [...]
[...] La déflation 1. Définition La déflation se définit comme étant la baisse durable et générale des prix, quels que soient son origine (monétaire, financière ou réelle) et ses effets. Elle se mesure par le taux de déflation, taux annuel de baisse du niveau général des prix. Il s'agit en d'autres termes d'un taux d'inflation négatif. Trois formes de déflation peuvent être distinguées : - La déflation monétaire : diminution des moyens de paiements en circulation, c'est-à-dire diminution de la quantité de monnaie à disposition des agents économiques. [...]
[...] S'enclenche alors un processus de contraction de la demande. Les économistes ont ainsi distingué plusieurs causes monétaires et financières qui, lorsqu'elles sont cumulées, débouchent sur une situation déflationniste : - la diminution de la masse monétaire - les restrictions de la distribution du crédit - la hausse du taux de change - les taux d'intérêt réels excessifs - le surendettement - la préférence pour la liquidité 3. Effets D'un côté, les agents endettés n'ont plus les capacités financières d'investir et doivent faire face au rationnement du crédit de la part de leurs créanciers. [...]
[...] De plus, dans le contexte de déflation, ceux qui peuvent encore emprunter doivent faire face à des taux d'intérêt élevés en valeur réelle. En somme, la déflation : - favorise l'épargne et déprime la consommation - augmente le fardeau de la dette - entraîne une baisse de la valeur des patrimoines - augmente les taux d'intérêt réels La déflation se caractérise de fait par un enchaînement récessionniste qui présente un caractère auto-entretenu comme le soulignait déjà Irving Fisher dans les années 1930 avec sa thèse de la déflation par la dette : la contraction de la production et des prix limite la demande globale, ce qui accroît en retour la récession ; après la chute du prix des actifs financiers et immobiliers, la baisse des prix se diffuse pour toucher l'ensemble des secteurs de l'économie (industrie, services). [...]
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