Tout sur l'économiste David Ricardo, sa vie, son ?uvre, sa pensée. Bonne fiche de synthèse.
[...] Les rendements d'échelle sont constants. / La méthode : Le coût relatif d'un bien est le rapport entre le coût absolu de ce bien et le coût absolu d'un autre bien. Il exprime un coût d'opportunité, c'est-à- dire ce à quoi l'on renonce lorsque l'on produit une unité d'un bien, en terme d'autres bien. Par exemple, lorsque le Portugal produit une unité de / Les résultats : En produisant une unité de vin, le Portugal pourra obtenir en échange 1.2 unités de drap anglais, contre 0.88 s'il le produisait lui-même. [...]
[...] Mais souvenez-vous des résultats de Rodrik[4] de 2000 : les études ne montrent pas de relation convaincante. Cependant, cette approche est originale car, inspirée des exemples asiatiques, elle montre comment se combinent les stratégies de spécialisation, dans un climat de concurrence technologique. Pour cet auteur japonais, cinq étapes balisent le passage de la situation d'économie sous-développée à celle de système industrialisé : - exportation de matières premières pour acheter des produits manufacturés (exemple de certains pays de l'Afrique noire actuelle) ; - fabrication de biens de consommation à l'aide d'équipements importés (Afrique du Nord, une partie de l'Amérique latine) ; - vente de ces productions locales vers des régions moins développées et achat de marchandises primaires (Inde) ; - élaboration de biens d'investissement à usage local (Argentine, Europe du Sud) ; - exportation de ces équipements aux contrées se trouvant encore à une étape moins avancée (Corée du Sud, Brésil). [...]
[...] Ricardo n'a pas évoqué la répartition des gains à l'échange, ce que fera JS Mill. Afin de savoir qui profitera le plus de la spécialisation internationale, il introduit le rôle de la demande. Le pays qui gagnera le plus sera celui qui se spécialise dans les marchandises les plus fortement demandées car ce sont celles dont le prix sera le plus proche de celui pratiqué en autarcie par le pays qui avait l'avantage comparatif le plus faible. En d'autres termes, le grand gagnant sera celui qui vendra ses marchandises le plus cher possible, sachant qu'il ne pourra imposer un prix supérieur à celui pratiqué en autarcie par le pays importateur. [...]
[...] un dogme. Revoyez la théorie de W. Baumol : le degré de concurrence ne dépend pas tant de l'atomicité que de la libre entrée et libre sortie des offreurs sur ces marchés. Si les politiques publiques assurent la contestabilité du marché, alors le monopoleur se conduira comme en situation concurrentielle. En effet, la crainte de voir arriver des concurrents attirés par des profits élevés l'amènera à tarifer au coût marginal, c'est-à-dire le plus faible possible. Vous penserez aux cours de première sur la stratification sociale. [...]
[...] Il s'agit de la thèse du protectionnisme éducateur. N. Kaldor développe l'argument des industries vieillissantes : lorsque les industries produisent des biens en fin de vie, elles doivent assurer une reconversion vers d'autres productions. Le temps d'assurer cette transition, un certain protectionnisme peut être toléré. Dans cette optique, le protectionnisme permet de faciliter la destruction et la réorientation du tissu productif. A l'opposé de List, N. Kaldor justifie l'existence de barrières dans le cas d'industries vieillissantes. B / Les pays sous développés peuvent souffrir du commerce international Les pays peuvent subir une détérioration des termes de l'échange : la croissance appauvrissante de J Bhagwati : Dans un contexte d'internationalisation des échanges et de spécialisation internationale, ce concept forgé par J BHAGWATI désigne un processus de croissance aboutissant pour un pays à une baisse de son revenu par tête. [...]
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