L'organisation scientifique du travail (OST), fut mise en place par Taylor, qui, en s'appuyant sur la manufacture d'épingle d'Adam Smith, (c'est-à-dire la division du travail), voulait augmenter la productivité des entreprises. Taylor, fut ensuite suivi par Ford (fordisme), qui a ajouté à la division du travail, les chaînes de montages, afin de créer le travail à la chaîne (comme nous pouvons le voir dans un film de Charlie Chaplin, Les Temps Modernes). Or, malgré une politique de salaire élevé, le fordisme rencontra un "turn over" des ouvriers en 1970, dû à la pénibilité du travail, à l'absentéisme, à l'absence de promotion etc (...)
[...] Pour conclure, nous pouvons donc dire qu'une nouvelle organisation du travail, plus flexible peut être source de croissance économique, puisqu'elle peut être favorable grâce à la diversification des taches, et aux baisses de prix des biens. Or cette flexibilité admet des limites, en effet, la flexibilité peut faire augmenter le PIB (produit intérieur brut), c'est-à-dire la croissance économique, mais elle peut également la déprécier. En outre, pour continuer à utiliser cette organisation du travail, il faudrait trouver un compromis qui permettrait de ne pas créer autant de précarité. [...]
[...] De plus, cette nouvelle organisation du travail repose sur deux sortes de flexibilités. D'une part, la flexibilité interne qui repose sur les salariés. Cette flexibilité permet aux salariés de se diversifier dans les taches, si l'entreprise le requiert. A cette flexibilité nous pouvons ajouter la flexibilité externe, qui quant à elle ne concerne que les entreprises. Cette flexibilité permet aux entreprises de réduire leurs coûts salariaux en cas de surcharge (c'est-à-dire licencier les salariés) ou bien même d'employer des contrats à durée déterminée, des intérims ou autre pour satisfaire une forte demande. [...]
[...] Nous pouvons donc dire que plus le nombre d'emploi partiel est élevé, moins il y'a de croissance économique. Enfin, cette baisse du taux de croissance s'explique par le chômage et la précarité que crée la nouvelle organisation du travail. En effet, les chômeurs et même les emplois précaires ont un pouvoir d'achat plus faible (revenus faible, voir inexistant). En outre, si le pouvoir d'achat des ménages baisse, il en sera de même pour la demande de biens et services. Les entreprises auront donc de moins en moins de demande à satisfaire. [...]
[...] Nous verrons donc dans une première partie qu'une organisation du travail plus flexible peut être source de croissance, puis dans un seconde temps, nous verrons les limites de cette relation. Abordons donc dans une première partie qu'une organisation du travail plus flexible peut être source de croissance économique. Après les crises du fordisme, c'est-à-dire le turn-over des années 1970 (moment où les salariés se sont retournés contre leur entreprise à cause des pénibilités du travail les entreprises ont opté pour une nouvelle organisation du travail, plus flexible. [...]
[...] En effet, cette réorganisation du travail qu'est le toyotisme, fait rentrer dans les entreprises le progrès technique (robotisation). Or, une entreprise ayant recours à la robotisation peut supprimer des postes. En effet, elle peut substituer son capital humain contre du capital fixe. Les machines étant plus performantes, plus productives que les hommes, elles sont donc plus rentables. D'autre part, la flexibilité externe que nous avons pu définir précédemment, peut crée une sorte de précarité. En effet, si la demande est plus élevée à un moment de la production, une entreprise va embaucher de la main œuvre, mais à court terme, c'est-à-dire juste pendant la période de forte demande. [...]
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