L'accroissement de la production est communément expliquée par l'effet de l'utilisation de 2 facteurs de production : le facteur capital (surtout stock de machines) et le facteur travail (population active occupée ou nombre total d'heures travaillées). Ils peuvent être complémentaires (taxi et chauffeur par exemple) ou substituables.
La productivité globale des facteurs désigne la partie de l'aug de la production qui n'est pas due à l'aug des volumes de capital ou travail, en mesurant l'efficacité de la combinaison des facteurs. On l'appelle « le résidu », cela peut-être soit le progrès technique, des externalités positives ou négatives, ou l'effet des économies d'échelles (...)
[...] La réussite est plutôt conditionnée par la combinaison d'une idée innovante et d'une faculté de décision de l'entrepreneur. Pour Schumpeter, ce dernier est l'initiateur des innovations, moteur de la croissance économique. Ceci dit, le développement d'une firme nécessite des capitaux que l'entrepreneur ne possède pas nécessairement ou qu'il peut avoir du mal à emprunter aux banques. Les marchés financiers spécifiques peuvent faciliter le financement des nouvelles entreprises. Le rôle du capital risque est quant à lui d'apporter des fonds propres et des conseils d'investisseur qui n'exigent pas une rentabilité immédiate. [...]
[...] Les limites de la croissance économique : A. Les coûts de la croissance : Toute production humaine nécessite la mobilisation de ressources : préserver parfaitement intact un environnement naturel serait illusoire. Ce que certains, comme JS Mill, reprochent à la croissance est d'une part la sur exploitation des ressources primaires non renouvelables, et donc promises à l'extinction, et d'autre part les dégâts écologiques qu'elle occasionne, comme l'accumulation de déchets, l'effet de serre, la pollution. Des externalités négatives que ne prend pas en compte le calcul du montant du PIB par exemple. [...]
[...] Par ailleurs, les inégalités mondiales semblent s'accroître. Pour certains, le rapport Brundtland est trop timide, il faudrait envisager la décroissance, basée sur l'abandon des productions inutiles ou trop coûteuses en ressources non renouvelables. Mais les PED aspirent légitimement à rejoindre les niveaux de développement et les modes de vies des occidentaux, tandis que les occidentaux eux sont réticents à diminuer leur consommation ou à partager les emplois. Vocabulaire, formules, notions : Productivité : Rapport de la production de biens ou de services à la quantité de facteurs de production (le capital et le travail) utilisés pour produire ces biens ou services. [...]
[...] Sources et limites de la croissance I. La contribution des facteurs de production à la croissance économique : A. L'amélioration de la productivité, source de croissance économique : L'accroissement de la production est communément expliquée par l'effet de l'utilisation de 2 facteurs de production : le facteur capital (surtout stock de machines) et le facteur travail (population active occupée ou nombre total d'heures travaillées). Ils peuvent être complémentaires (taxi et chauffeur par exemple) ou substituables. La productivité globale des facteurs désigne la partie de l'aug de la production qui n'est pas due à l'aug des volumes de capital ou travail, en mesurant l'efficacité de la combinaison des facteurs. [...]
[...] Le débat croissance et/ou bien être : L'inquiétude face aux limites de la croissance en matière d'environnement se manifeste en 72 avec le Rapport Meadows Halte à la croissance ? Pour lui, la croissance de la production entrainera à terme un effondrement du revenu par tête et de la ration alimentaire, car cela utilise de plus en plus de matières premières er de ressources naturelles qui seront à terme épuisées. Il préconise un arrêt de la croissance, la croissance zéro : stabiliser la pop, ration alim, et prod industrielle. [...]
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