Au coeur de la problématique de l'entrepreneur, l'investissement est à la fois le produit et l'un des moteurs de la croissance économique.
L'investissement est un flux de dépenses qui permet d'accroître, d'améliorer ou de renouveler le stock de capital productif installé. L'entreprise augmente donc son stock de capital, c'est la FBCF (Formation Brute de Capital Fixe). L'amortissement équivaut à l'investissement de remplacement c'est-à-dire à remplacer les machines existantes : c'est la consommation de capital fixe (...)
[...] Sujet : Dans quelle mesure la reprise de la croissance dépend-elle d'une relance de l'investissement ? u cœur de la problématique de l'entrepreneur, l'investissement est à la fois le produit et l'un des moteurs de la croissance économique. L'investissement est un flux de dépenses qui permet d'accroitre, d'améliorer ou de renouveler le stock de capital productif installé. L'entreprise augmente donc son stock de capital est la FBCF (Formation Brute de Capital Fixe).L'amortissement équivaut à l'investissement de remplacement c'est-à-dire à remplacer les machines existantes : c'est la consommation de capital fixe. [...]
[...] Cette demande supplémentaire provoque un besoin de capital nouveau qui se traduit alors par des investissements (effet accélérateur). Ainsi, l'investissement permet la reprise de la croissance. Cependant, certains cas restent réfractaires à la croissance ous avons donc vu que l'investissement et la croissance économique ont un lien entre eux. L'un suit l'autre. L'investissement doit donc être fait en fonction de la conjoncture économique du moment ; c'est-à-dire lorsque les ménages sont susceptibles de répondre à l'offre des entreprises. L'Etat, ainsi, a un rôle important à jouer : mettre en confiance le consommateur. [...]
[...] Un niveau élevé du taux d'intérêt est généralement interprété comme un frein à l'investissement. Si les entreprises disposent de réserves financières, ce taux correspond au coût d'opportunité de l'autofinancement. C'est ce que l'entreprise aurait pu gagner en plaçant des fonds sur le marché financier plutôt que d'investir dans l'appareil de production. Si l'entreprise ne dispose pas des fonds nécessaires, elle devra emprunter. Le taux d'intérêt représente donc le coût de l'emprunt. Si le taux d'intérêt est plus important que le rendement attendu de l'investissement, il ne vaut donc mieux pas investir. [...]
[...] B La capacité de financement Il ne suffit pas de décider d'investir, il faut également en avoir les moyens. Pour cela, l'entreprise à la possibilité de faire appel à un financement externe par un emprunt ou augmentation du capital ou bien encore de puiser dans ses réserves par l'autofinancement. L'autofinancement ne pèse pas sur la contrainte de remboursement. Quant au financement par emprunt, il fragilise l'entreprise en augmentant son endettement et la soumet aux variations du taux d'intérêt. Les investissements financés par emprunt permettent en effet de dégager des profits, et le taux de profit n'est calculé qu'en fonction des capitaux propres. [...]
[...] Par exemple, les salariés des entreprises fabriquant des biens de production reçoivent des revenus qu'ils vont par la suite consommer ou épargner. On voit ensuite qu'une dépense initiale d'investissement se traduit par une succession de flux de revenus et de dépenses. C'est le mécanisme que l'on appelle, à la suite de Keynes, le multiplicateur d'investissement. Définissons-le. Le principe du multiplicateur Keynésien repose sur un effet de revenu. La dépense d'un agent engendre un revenu pour un autre agent, qui va lui-même la dépenser et ainsi de suite. L'investissement contribue également à accroitre l'offre en augmentant les capacités productives. [...]
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