Croissance : Augmentation soutenue, pendant une période longue, de la production.
Economie de l'environnement : Branche de la science économique qui cherche à évaluer les coûts de la dégradation de l'environnement naturel, les coûts de la dépollution et de la préservation de la nature, et, plus globalement qui préconise des politiques environnementales efficaces.
[...] - Parallèlement, il s'agit de réduire les effets externes, néfastes à l'environnement. Il faut paradoxalement lutter contre des effets négatifs sur l'environnement en dépit du fait qu'ils soient fortement productifs. Plusieurs solutions existent : la taxe pigouvienne sur les pollueurs afin d'internaliser ces effets externes négatifs ; la mise en place sur le marché de droits à polluer (Dales 1968) ; enfin la solution de Ronald Coase qui consiste en l'attribution de la ressource à une des deux parties en présence afin de laisser faire le marché (soit le pollueur devient propriétaire de la ressource et pollue autant qu'il le souhaite jusqu'à ce que l'autre partie le dédommage pour ne plus polluer ; soit la ressource est confiée au non pollueur qui accorde des droits à polluer). [...]
[...] Pour mesurer la valeur de ces biens, il faut prendre en compte à la fois les services qu'ils rendent (susceptibles de disparaître) mais également les dommages qu'ils subissent, la croissance pouvant en être affectée. - Il s'agit de biens communs qui ne font généralement pas l'objet de droits de propriété (sauf le sol). Ils ont une offre fixe et une demande croissante, ce qui tend à les raréfier ou même à les détruire. Ils n'ont pas de prix et leur processus de production échappe très largement à l'homme. - La comptabilité nationale les ignore très largement. En effet, les biens environnementaux rendent des services non comptabilisés puisqu'ils sont le plus souvent hors marché. [...]
[...] De manière générale, il apparaît que la destruction de l'environnement ne soit absolument pas néfaste à la croissance, bien au contraire. De plus, il apparaît clairement qu'une catastrophe écologique fasse grimper le PIB ! En effet, les moyens mis en œuvre pour le nettoyage des plages bretonnes en 1999-2000 ont favorisé la production (un mal + son remède = 2 biens). La Croissance faussée : Les effets externes Effet externe : situation dans laquelle l'acte de production ou de consommation d'un agent influe positivement ou négativement sur l'utilité d'un autre agent, sans que cette interaction ne transite par le marché, c'est à dire par le mécanisme des prix. [...]
[...] Il s'agit de biens a priori illimité donc hors analyse économique. - Le renouveau du courant écologique eut lieu au cours des années 60 et 70. En 1972, le rapport Meadows (Club de Rome) marqua les esprits par la notion de croissance zéro qui va marquer la résurgence d'un courant d'analyse mettant au centre des problèmes de préservation des ressources naturelles ainsi que la modification des objectifs économiques traditionnellement acceptés. Le rapport préconise la croissance zéro, c'est à dire un état d'équilibre qui s'apparenterait à l'Etat stationnaire des Classiques. [...]
[...] Cette institution a pour mission de faire adopter par les états membres des conventions de protection de l'environnement. Le sommet de Rio en 1992 marqua un net clivage entre un Nord industrialisé et 10 fois plus pollueur que le Sud. Il fut pris des mesures pour la mise en place d'un développement durable (nous y reviendrons). Le problème de l'effet de serre et le réchauffement de la planète monopolisèrent les esprits à la conférence de Kyoto en 1997. Après plus de 3 ans de négociations en juillet 2001 fut signé le protocole d'accord limitant l'émission de gaz à effets de serre. [...]
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