Croissance endogène, progrès technique, théories de la croissance, expérience acquise, capital humain, recherche et développement
Le principal problème des théories de la croissance de l'après-guerre est qu'elles n'expliquent pas l'origine du progrès technique. Les théoriciens de la croissance endogène (Romer, Lucas…) identifient trois sources de progrès technique qui expliquent pourquoi il n'y a pas convergence des économies.
[...] La croissance économique est d'autant plus forte que le stock de capital humain est important. La recherche et le développement : le progrès technique résulte du nombre d'innovations des entreprises qui dépend à son tour de leurs dépenses en recherche et développement. Dans les trois cas, l'État a donc un rôle à jouer parce que les investissements des entreprises sont source d'effets externes pour l'ensemble des agents, effets qui ne peuvent pas intégrer les calculs des agents privés. Dans la première approche, l'investissement est efficace à deux titres : directement parce qu'il permet d'accroitre la production et indirectement parce que cette production supplémentaire augmente le stock de connaissance de l'économie. [...]
[...] Dans ces conditions, les rendements peuvent devenir constants ou croissants : une augmentation du stock du capital permet des augmentations de production, source d'accumulation d'un savoir-faire et donc de croissance supplémentaire de la production ; Le capital humain : l'accumulation de connaissances résulte seulement de la réalisation d'une production. Or, elle peut aussi être le fruit de la volonté des hommes. La connaissance peut être attachée aux individus : c'est leur capital humain. Les investissements en capital humain sont selon G. [...]
[...] Cela doit pousser l'État à intervenir pour inciter les agents à investir dans l'éducation au-delà de ce que leur dicte leur intérêt personnel. Ici aussi, sans l'État, il y aurait sous-investissement dans le capital. Dans la troisième approche, les entreprises n'engagent des dépenses de recherche et développement que si elles sont assurées d'en tirer les bénéfices, en particulier en exploitant la situation de monopole temporaire qui résulte de la mise sur le marché de l'innovation. L'intervention de l'État consiste alors à garantir cette situation de monopole, par exemple en mettant en place un système de brevet. [...]
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