L'intégration économique puis monétaire, en augmentant la taille du marché, en intensifiant la concurrence, en exigeant la mise en place de politiques communes, constitue des chocs pour les appareils nationaux. Jusqu'à quel point les convergences exigées ont-elles favorisé la croissance ? Comment comprendre la nature des relations entretenues par le processus d'intégration et la croissance. La question est bien celle de l'efficacité du processus d'intégration ? (...)
[...] Les membres du SME ont du accepter le poids de la réunification allemande, ce qui est à l'origine d'une récession sévère (92-93). Les marchés ont sanctionné cette asymétrie, et testé la capacité de résistance et la volonté de coopérer, dans la marche vers l'UEM UEM et convergence, tout aussi coûteux en termes de croissance L'Europe n'est pas encore une ZMO. Elle le serait si la perte d'autonomie de la politique monétaire était compensé par la mobilité des facteurs de production, notamment le L. La mobilité de la MO est entravée par des langues et des pratiques différentes. [...]
[...] Cela favorise encore la concurrence et la diversification. L'arrivée de nouveaux membres relance régulièrement l'activité cf. Rapport Cecchini en 88 : gain de 2 à 3 points de PIB grâce à la rationalisation des processus de production liée à l'intégration européenne Des coûts transitoires, et l'Europe monétaire tente de conserver les acquis de l'intégration commerciale Ouverture des frontières à la concurrence : des chocs, les entreprises doivent s'adapter. Des restructurations industrielles importantes dans les An80 Tentations de délocalisation L'Europe, au début des An80, est tentée par un repli protectionniste (normatif, RVE) La commission surveille davantage les aides à l'industrie Effondrement de BW en 71, flottement de fait en Ces chocs monétaires déstabilisent les échanges intrazones. [...]
[...] C'est un échec, car les différentiel d'inflation rendent le serpent intenable. Nombreux allers-retours. C'est rapidement une simple zone mark B. Depuis le milieu des An80, l'intégration monétaire prend le pas sur l'intégration économique et commerciale, et pénalise la croissance, mais la réalisation de l'UEM suscite de nouveaux défis L'Europe poursuit son intégration sur le plan monétaire, au détriment de l'activité Création du SME en 79, Unité de compte ECU, mécanisme de change européen MCE, Coopération FECOM ( Permet l'ajustement des rapports de change réciproque. [...]
[...] Jusqu'à quel point les convergences exigées ont-elles favorisé la croissance ? Comment comprendre la nature des relations entretenues par le processus d'intégration et la croissance. La question est bien celle de l'efficacité du processus d'intégration ? A. Intégration économique et commerciale favorable à la croissance (CEE) Un grand pôle régional qui favorise la croissance Marché commun Union douanière (TEC) accepté par le GATT. Ce n'est pas une zone repliée sur elle-même, mais une Europe ouverte, qui se constitue Une intégration qui se passe alors de contraintes monétaires Viner : il y a création de traffic, qui supplante largement le détournement, même si sectoriellement le détournement a pu être constaté (cf. [...]
[...] L'élargissement vers l'Est participe à la crise de légitimité que traverse l'UE, car il éloigne les perspectives d'harmonisation pourtant nécessaire. Relancer la construction de l'Europe sociale dans ce contexte n'est pas facile. CONCLUSION L'intégration européenne a d'abord été commerciale, puis monétaire. La 1ère voie a incontestablement été facteur de croissance, alors que l'intégration monétaire a éloigné l'UE de son chemin de croissance potentiel Cette double intégration pose aussi la question de la souveraineté, mais l'UE s'est affirmé comme une forte puissance, et le succès de l'Euro comme monnaie financière et monnaie de réserve. [...]
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