Aucune croissance n'est possible sans progrès technique.
Le progrès technique se définit comme l'ensemble des améliorations permettant des gains de productivité supplémentaires. Ce dernier était jusque peu encore qualifié de résidu, car sa provenance était inconnue.
Alors comment à évolué cette notion au fil des ans pour devenir l'actuel progrès technique, élément majeur de la croissance économique ?
Après avoir étudié les différentes formes du progrès technique aujourd'hui, les effets de ce dernier sur la hausse du PIB seront analysés (...)
[...] A présent observons les effets de ces progrès sur la croissance. Tout d'abord les gains de productivité ont des externalités positives sur l'offre. En effet les gains de productivité peuvent être utilisés afin de réduire les prix et ainsi agir sur l'élasticité volume. Cette élasticité entraînera une hausse de la demande, donc une hausse de la consommation. Toutefois, le chef d'entreprise peut décider d'accorder ces gains de productivité à la hausse des salaires. Cela augmente le revenu des travailleurs, par conséquent une hausse de la consommation si ces derniers n'épargne pas ce nouveau revenu. [...]
[...] Le progrès technique est présent sous forme d'innovations. Celles-ci permettent des gains de productivité qui auront des effets sur les prix des biens et services, les salaires et l'offre ce qui favorise la consommation, donc la croissance. Cependant les gains de productivité peuvent également être utilisés à d'autres fins comme le versement de dividendes plus élevées aux actionnaires. Il en revient à l'entrepreneur de choisir sa répartition de la valeur ajoutée tout en sachant que la concurrence ou le bien-être des employés joue sur ce partage. [...]
[...] Plus indirectement la hausse de la productivité du travail par le progrès technique permet aussi une hausse de la croissance. La productivité du travail constitue en une meilleure production par tête sans augmentation du temps de travail. Ainsi aux Etats-Unis pendant la période 1990-1995 à 1995-2001 on constate que la productivité a doublé. Cela a été rendu possible grâce aux Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (NTIC). On remarque par exemple que les entreprises utilisatrices de ces nouveaux procédés ont un taux de croissance annuel moyen de leur productivité du travail de 10% entre 1995 et 2001. [...]
[...] Celles-ci consistent à introduire de nouvelles formes d'organisation des entreprises ou des marchés. On peut citer Le taylorisme ou encore le fordisme comme exemple. Mais si les entreprises peuvent générer du progrès technique sous forme d'innovation, elles ne sont pas les seules car l'Etat a également une forme spécifique de progrès technique. L'Etat en améliorant la qualification de la population par le biais de l'éducation permet aux entreprises d'avoir un capital humain plus qualifié. Ce progrès permet d'envisager une plus grande aisance des futurs travailleurs à l'innovation. [...]
[...] Alors comment à évolué cette notions au fil des ans pour devenir l'actuel progrès technique, élément majeur de la croissance économique ? Après avoir étudié les différentes formes du progrès technique aujourd'hui, les effets de ce dernier sur la hausse du PIB seront analysés. Les entreprises par l'investissement et par la recherche fondamentale permettent de faire des innovations. Tout d'abord les innovations technologiques. Celles- ci se divisent en deux parties : innovations de procédé et innovations de produit. Les innovations de procédé garantissent aux entreprises un nouveau mode de production comme ce fut le cas pour la robotisation. [...]
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