croissance économique, réservation de l'environnement, compatibilité, développement durable, croissance soutenable
La croissance économique est un phénomène récent à l'échelle de l'histoire de l'humanité. Cette augmentation régulière de la quantité de biens et services produite dans un pays débute avec la première révolution industrielle de la fin du XVIIIe siècle. Elle s'accompagne d'une consommation toujours plus forte d'énergie et de matières premières, ce qui n'est pas sans conséquences sur la qualité de
l'environnement et l'évolution des stocks de matières premières.
[...] La soutenabilité faible repose sur l'idée que les quatre capitaux (physique, humain, naturel et social) nécessaires à la croissance et au développement sont substituables, c'est-à- dire, notamment que la consommation de capital naturel est compensée par la constitution d'un stock de capital physique, social et humain plus important. Ainsi, les générations actuelles puisent dans les ressources naturelles pour léguer un environnement socioéconomique plus développé aux générations futures. Pour les tenants de cette théorie, la croissance économique et le progrès technique sont les seules solutions aux problèmes environnementaux. À mesure que le progrès technique se développe et que le revenu par habitant augmente, les solutions techniques apparaissent, les préoccupations environnementales se font plus fortes et la dépollution s'accélère. [...]
[...] Le développement durable se propose de concilier croissance économique, protection de l'environnement et réduction des inégalités sociales, mais le rapport Brundtland reste relativement flou sur les moyens à mettre en oeuvre pour atteindre ces trois objectifs. La définition floue de ce concept est sans doute la raison de son succès auprès de l'opinion publique, d'autant plus que l'objectif de réduction des inégalités est le plus souvent occulté par la dimension de protection de l'environnement. Malgré ces limites théoriques, les implications politiques du développement durable rencontrent de fortes résistances, et les décideurs publics privilégient souvent les politiques de court terme. [...]
[...] En théorie économique, le bien-être repose sur la combinaison de quatre capitaux. Tout d'abord, le capital physique, défini comme l'ensemble des moyens de production fabriqués par l'homme, a un effet positif direct sur le bien-être en facilitant la production et la consommation de biens matériels. Ensuite, le capital naturel, c'est-à-dire l'ensemble des ressources naturelles utiles à l'homme et exploitables techniquement et économiquement, contribue également au bien-être. Le capital humain joue également un rôle dans l'augmentation du bien-être des populations, il recouvre l'ensemble des aptitudes, talents, qualifications, expériences accumulés par un individu et qui déterminent en partie sa capacité à travailler ou à produire pour lui-même ou pour les autres. [...]
[...] La croissance économique est-elle compatible avec la préservation de l'environnement? Quelles sont les limites écologiques de la croissance économique ? L'activité économique peut avoir des effets négatifs sur l'environnement La croissance économique est un phénomène récent à l'échelle de l'histoire de l'humanité. Cette augmentation régulière de la quantité de biens et services produite dans un pays débute avec la première révolution industrielle de la fin du XVIIIe siècle. Elle s'accompagne d'une consommation toujours plus forte d'énergie et de matières premières, ce qui n'est pas sans conséquences sur la qualité de l'environnement et l'évolution des stocks de matières premières. [...]
[...] Pour les partisans de la soutenabilité forte, il existerait un stock critique de capital naturel au-delà duquel l'existence même de l'humanité est remise en cause. L'exemple de la déforestation montre bien que, une fois la forêt primaire détruite, il est impossible de la régénérer avec son patrimoine de biodiversité. Dans cette théorie, le progrès technique n'est pas toujours considéré comme une solution à tous les problèmes environnementaux, c'est pourquoi le recours au principe de précaution est fortement préconisé. Ce principe prévoit un usage prudent des innovations technologiques en l'absence de certitudes scientifiques. [...]
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