L'économie du bien-être se préoccupe de savoir dans quelles conditions on peut assurer le maximum de satisfaction aux individus qui composent une société. Une grande partie des économistes laisse entendre que le bien-être croit avec le revenu réel et donc qu'une hausse de la croissance et du PIB (principal indicateur de la croissance économique) est souhaitable. Comme le rappelle JP Cotis dans « Objectif croissance un an après », l'objectif de l'OCDE est de « promouvoir le bien-être social », la croissance étant un moyen d'y parvenir. Pourtant le débat sur le lien entre croissance du PIB et bien-être est constant et a retrouvé une nouvelle vigueur avec la publication du 2ème numéro de « Objectif croissance » de l'OCDE. Est-il certain que la croissance favorise le bien-être d'une société de façon durable ? À court terme, c'est presque sûr : quand la croissance est faible, le chômage augmente, les revenus stagnent, les contraintes sur la consommation augmentent et le bien-être en est altéré. Mais à long terme, le PIB se révèle un instrument insuffisant.
La croissance économique se définit comme une évolution d'ordre quantitatif ou comme l'expansion de l'économie d'un pays.
Elle revêt deux formes : une économie peut croître de manière « extensive » en utilisant davantage de ressources (comme le capital physique, humain ou naturel), ou de manière « intensive » en utilisant la même quantité de ressources plus efficacement (de façon plus productive). Lorsque la croissance économique est accomplie avec plus de main-d'œuvre, cela n'entraîne pas d'augmentation du revenu par habitant. Mais lorsqu'elle résulte d'une utilisation plus productive de toutes les ressources, y compris la main-d'œuvre, elle entraîne une hausse du revenu par habitant et une amélioration du niveau de vie moyen de la population.
[...] ( Comment allier maximisation conjointe des satisfactions individuelles et bien-être collectif ? La théorie néoclassique démontre que des marchés parfaitement concurrentiels débouchent sur une allocation des ressources optimale au sens de Pareto ( La théorie de l'équilibre général a été développée pour l'essentiel par les néoclassiques. Ils montrent que les décisions indépendantes et non concertées des individus ayant des intérêts contradictoires n'engendrent aucun déséquilibre. Les mécanismes de la libre concurrence, telle une main invisible, conduisent à un équilibre général. On en déduit le 1er théorème de l'économie du bien-être : la concurrence pure et parfaite remplit les 3 conditions d'une allocation optimale au sens de Pareto développées ci- dessous. [...]
[...] Il en déduit que le bien-être en France et en Italie a fortement augmenté dans les années et stagne ensuite. Si le niveau de croissance du revenu par tête se maintenait au niveau actuel, le niveau de bien-être y diminuerait de 20 à 40% en 2050. Une croissance économique de par an serait un moyen pour stabiliser le niveau de bien-être à long terme. La réduction des inégalités est un impératif pour maintenir un niveau élevé de bien-être social. C'est l'enjeu des politiques économiques actuelles. [...]
[...] Lorsque la croissance économique est accomplie avec plus de main-d'œuvre, cela n'entraîne pas d'augmentation du revenu par habitant. Mais lorsqu'elle résulte d'une utilisation plus productive de toutes les ressources, y compris la main-d'œuvre, elle entraîne une hausse du revenu par habitant et une amélioration du niveau de vie moyen de la population. La théorie néoclassique : l'équilibre concurrentiel et l'optimum social Bref rappel de l'équilibre du consommateur en microéconomie ( La combinaison optimale : Le consommateur rationnel cherche le maximum de satisfaction. [...]
[...] La vie matérielle des populations s'est fortement améliorée. Le sentiment de bien-être stagne selon les sondages (regards économiques, mars 2006). ( Toute richesse est relative Elle s'apprécie à l'aune de celle des autres ou d'une situation passée. Parallèlement à la croissance économique, nos aspirations sont continuellement plus hautes, soit parce que nous nous habituons à nos situations et relevons nos normes, soit parce que nous comparons notre état à celui des autres. C'est finalement une course perpétuelle au bonheur qui s'installe. [...]
[...] Pourtant, le débat sur le lien entre croissance du PIB et bien-être est constant et a retrouvé une nouvelle vigueur avec la publication du 2e numéro de Objectif croissance de l'OCDE. Est-il certain que la croissance favorise le bien- être d'une société de façon durable ? À court terme, c'est presque sûr : quand la croissance est faible, le chômage augmente, les revenus stagnent, les contraintes sur la consommation augmentent et le bien-être en est altéré. Mais à long terme, le PIB se révèle un instrument insuffisant. La croissance économique se définit comme une évolution d'ordre quantitatif ou comme l'expansion de l'économie d'un pays. [...]
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