La croissance économique est mesurée par l'augmentation du Produit Intérieur Brut (PIB) c'est-à-dire l'ensemble des biens et des services produits par les agents résidents en France. Le PIB se partage en PIB marchand et PIB non marchand. La croissance est mesurée uniquement par rapport au PIB marchand. Les facteurs moteurs de la croissance ont été mis en évidence dans la théorie keynésienne à travers la notion de demande effective et cette dernière regroupe la consommation, l'investissement et l'exportation. Dans l'économie française, on constate que le taux de croissance plafonne autour de 2 % donc une croissance qualifiée de « molle » ce qui suppose des entraves à une croissance plus forte de l'économie (...)
[...] La croissance est mesurée uniquement par rapport au PIB marchand. Les facteurs moteurs de la croissance ont été mis en évidence dans la théorie keynésienne à travers la notion de demande effective et cette dernière regroupe la consommation, l'investissement et l'exportation. Dans l'économie française, on constate que le taux de croissance plafonne autour de donc une croissance qualifiée de molle ce qui suppose des entraves à une croissance plus forte de l'économie. I. Les moteurs de la croissance A. La consommation La consommation des ménages évolue en fonction de plusieurs facteurs : le niveau des revenus et des salaires. [...]
[...] La consommation des ménages dépend aussi de la possibilité d'accéder au crédit donc de la politique monétaire. B. L'investissement Il se situe soit au niveau des ménages soit au niveau des entreprises. Pour les ménages, le seul investissement est l'immobilier et aujourd'hui il est en forte baisse avec le renversement du marché immobilier dans le sens de la baisse des prix et avec la hausse des taux d'intérêts à long terme et des difficultés bancaires. Au niveau des entreprises, on distingue soit des investissements de capacités pour élargir la production soit des investissements de productivité pour accroitre la compétitivité. [...]
[...] D'autre part la tendance à la déflation conduit aussi à reporter les achats. Les entreprises n'ont pas non plus d'encouragement à investir mais les difficultés bancaires conduisent à resserrer le crédit aux entreprises malgré des taux d'intérêts très bas. B. Les entraves structurelles La croissance économique en France provient aussi de difficultés structurelles au niveau des entreprises, c'est l'insuffisance des investissements à long terme et de la recherche qui limitent les innovations technologiques et réduisent la productivité. C'est aussi le mauvais fonctionnement du marché du travail, le manque de flexibilité et une règlementation trop rigide en matière de droits du travail ou en matière de création d'entreprise. [...]
[...] Les entraves à la croissance A. Les entraves conjoncturelles C'est le ralentissement économique mondial. La baisse du commerce mondial devrait être de près de 10% en 2009. La France est dépendante surtout de la zone euro et celle-ci devrait connaitre une récession de plus de en moyenne et la France est touchée particulièrement par la plus forte récession en Allemagne qui est le premier partenaire avec une récession qui serait de 6%. Au niveau intérieur, la demande est faible avec l'augmentation du chômage. [...]
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