Depuis 1973 les crises bancaires, de change et de la dette souveraine se multiplient. Elles permettent de lutter contre les excès du capitalisme en engendrant de profondes mutations puisque les marchés sont incapables de s'autoréguler. Ces crises trouvent leur origine dans la prolifération des déséquilibres due à l'épuisement d'un modèle de croissance, elles se caractérisent par leur intensité et l'ampleur des transformations institutionnelles qu'elles initient. Les crises permettent donc d'instituer de nouvelles régulations pour créer un nouveau modèle de croissance.
[...] Les banques deviennent moins nombreuses mais plus puissantes, si bien que leur prospérité est indispensable aux autorités publiques qui se doivent de les aider de en cas de difficultés. Mais une telle situation multiplie les prises de risques, car les gains rémunèrent les actionnaires tandis que les pertes s'étendent à toute la société. Il semble donc nécessaire de démanteler ces conglomérats bancaires en séparant banque d'investissement et banque de dépôt, même si le G20 poursuit une politique néolibérale. Les principaux risques à venir sont un chômage de masse et une crise monétaire, car l'hégémonie du dollar pourrait être remise en cause. [...]
[...] La libéralisation des marchés qui avait été mise en place pour le bien-être des consommateurs a été détournée de son objectif initial pour servir les intérêts d'une oligarchie financière au détriment de l'unité du corps social. C'est à ce moment-là que se déclencherait l'entrée en crise, lorsqu'une nouvelle régulation est alors nécessaire. Cependant la crise ne fait qu'accentuer les difficultés sans proposer une autre solution (citation de Gramski : la crise, c'est quand une situation ancienne disparaît sans que la nouvelle ne soit encore là Ainsi, ces dernières années se caractérisent par une concentration du secteur bancaire. [...]
[...] En 2007 ce capitalisme patrimonial n'arrive plus à contrôler son extension financière qui avait pourtant permis la croissance néolibérale. Le poids du secteur financier est tel qu'il devient source de déséquilibres : - Les actionnaires et les investisseurs acquièrent une puissance jusqu'alors inégalée et exigent une rentabilité élevée qui ne peut être soutenue à long terme. Les entreprises distribuent alors leur capital aux actionnaires et les financent plutôt que l'inverse. Cette course à la rentabilité entraîne des délocalisations et des pertes d'emplois dans les pays développés car la main-d'œuvre y est chère. [...]
[...] La crise, moteur du capitalisme Depuis 1973 les crises bancaires, de change et de la dette souveraine se multiplient. Elles permettent de lutter contre les excès du capitalisme en engendrant de profondes mutations puisque les marchés sont incapables de s'autoréguler. Ces crises trouvent leurs origines dans la prolifération des déséquilibres due à l'épuisement d'un modèle de croissance, elles se caractérisent par leur intensité et l'ampleur des transformations institutionnelles qu'elles initient. Les crises permettent donc d'instituer de nouvelles régulations pour créer un nouveau modèle de croissance. [...]
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