En novembre 2009, le gouvernement grec ayant tout juste pris ses fonctions revoit à la hausse le montant du déficit pour le faire passer à 12,7% du PIB (selon les critères de Maastricht on considère que le déficit d'un pays membre de la zone euro ne peut pas dépasser 3% de son PIB). Dès lors, les agences de notation (S&P, Fitch) émettent des inquiétudes sur la solvabilité du pays, et émettent de mauvaises notes quand à ce critère (...)
[...] La dette grecque, le sauvetage financier de la Grèce Quid de la crise : Prémices : déficit et dette publique abyssaux : En Novembre 2009, le gouvernement grec ayant tout juste pris ses fonctions revoit à la hausse le montant du déficit pour le faire passer à 12,7% du PIB (selon les critères de Maastricht on considère que le déficit d'un pays membre de la zone euro ne peut pas dépasser de son PIB). Dès lors, les agences de notation Fitch) émettent des inquiétudes sur la solvabilité du pays, et émettent de mauvaises notes quand à ce critère. L'agence Fitch fait par exemple passer sa note de à BBB. A côté du déficit important de la Grèce, la dette publique s'élève elle aussi à des niveaux abyssaux (300 milliards d'euros soit 112% du PIB). [...]
[...] Il s'agit d'un plan faisant intervenir le Fonds Monétaire International (les pays de la zone euro partage avec le FMI le rôle de prêteur de dernier recours en cas de non possibilité de remboursement de la dette grecque), et valable pour d'autres pays que la Grèce. Le plan prévoit de coordonner des prêts bilatéraux dans un cadre européen, avec un complément fourni par le FMI (alors que la plupart des pays européens militaient pour une solution 100% européenne, Angela Merkel aurait imposé la participation du FMI) pour une enveloppe s'élevant à près de 30 milliards d'euros3. [...]
[...] Des conditions ont été posées : l'Allemagne est ainsi à l'origine de la mise en place d'un droit de regard européen renforcé sur les déficits nationaux. [...]
[...] Schéma récapitulatif du mécanisme de la crise grecque2 : II/ Conséquences : La zone euro impliquée : C'est la première fois depuis la mise en circulation de l'euro qu'un pays de la zone euro est touché par une crise de cette ampleur. Comme le schéma ci-dessus l'indique, les défauts de paiements grecs pourraient théoriquement être à l'origine d'un effet domino qui pourrait entraîner d'autres pays (les pays créditeurs de la Grèce, mais aussi d'autres pays en difficulté financière) Il faut tout de même, à l'instar de JC Trichet (président de la BCE) relativiser le poids de la crise pour l'Europe : la Grèce ne produit en effet que du PIB de la zone euro. [...]
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