Cours sur les racines de la croissance. Joseph Schumpeter est un des premiers économistes « reconnus » à avoir évoqué clairement la question de la croissance économique. Selon lui, le progrès industriel a été le moteur du changement.
[...] Le niveau du progrès technique (et par voie de conséquence de la croissance) dépendra donc de deux facteurs : - de la rémunération attendue (droits de propriété et rente de monopole) ; - du stock d'idées existantes : plus il y en a plus la probabilité qu'émergent de nouvelles idées est forte ; Ainsi, le progrès technique et l'innovation protégée permettent d'expliquer la naissance de révolutions techniques à l'origine de la croissance. Romer parle de croissance endogène car le progrès technique est facteur de croissance qui ellemême contribue à stimuler l'innovation. [...]
[...] En effet, si on me fournit un ordinateur de plus pour travailler serai-je plus productif ? Rien n'est moins sûr. Et cela a un coût. Ce coût sera, à un moment donné, supérieur à l'apport du travailleur d'où l'idée des rendements décroissants. Mais ce modèle abouti à une conclusion biaisée : la croissance par tête doit inéluctablement diminuer au-delà d'un certain seuil d'investissement. Or ce n'est pas le cas en réalité puisque la croissance économique continue de croître au sein des pays développés depuis plus de deux siècles. [...]
[...] Les idées de Paul Romer concernant le progrès technique Selon Paul Romer, le progrès technique n'est pas un élément tombé du ciel. Il est au contraire le fruit d'une longue réflexion. Chaque changement technique provient d'une idée mise en forme et testée, parfois longuement et avec le concours 2 de très nombreuses personnes. Voilà pourquoi le coût d'une invention et d'un nouveau produit peut s'avérer élevé. L'invention du premier ordinateur a nécessité des efforts colossaux de la part de ses créateurs. Mais sa reproduction à l'identique et son amélioration ont été beaucoup plus faciles. [...]
[...] Comme le dit Schumpeter, la reine Elizabeth possédait des bas de soie. L'achèvement capitaliste n'a pas consisté spécifiquement à procurer aux reines davantage de ces bas, mais à les mettre à la portée des ouvrières d'usine, en échange de quantités de travail constamment décroissantes L'analyse de Schumpeter de la croissance est donc très intéressante car elle ne repose pas uniquement sur l'impact du progrès technique, l'évolution des connaissances ou les grandes inventions (découlant des révolutions industrielles). Il y ajoute deux autres facteurs : le chef d'entreprise et le monopole. [...]
[...] Ce sont les entreprises qui sont à l'origine de la croissance en raison de leurs efforts incessants pour innover, réduire leurs coûts ou exploiter des opportunités. Investissement, progrès technique et croissance : un modèle qui tend à s'essouffler ? Modèle de Solow Robert Solow nous dit la chose suivante. D'une année sur l'autre, un travailleur produit en moyenne davantage de richesses car il disposera d'équipements techniques toujours plus performants (machines, logiciels, véhicule de transports Ainsi, l'efficacité globale des travailleurs augmente en raison des investissements techniques réalisés par les entreprises. [...]
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