Cours d'économie sur l'insertion de l'entreprise dans le système productif. Dans l'élaboration de sa stratégie, une entreprise doit être capable d'identifier la filière à laquelle elle appartient afin de repérer un créneau laisser vacant par la concurrence, adopter donc la stratégie du créneau.
[...] B les relations de complémentarité. Les accords interentreprises répondent à diverses préoccupations : - maîtriser un marché (en réduisant la concurrence) - diversifier ses activités notamment par le rachat en amont des fournisseurs et en aval des distributeurs ; l'objectif est ici de contrôler la totalité de la filière (stratégie de filière). La diversification peut également se traduire par la constitution d'un groupe intervenant dans des secteurs très différents afin de se prémunir contre tous les risques, contre des difficultés passagères (conjoncturelles) dans un secteur donné. [...]
[...] 46) II les relations interentreprises. Elles sont de 2 types, soit des relations de concurrence soit des relations de complémentarité voire de partenariat. A les relations de concurrence. Les entreprises intervenant sur un même marché sont directement en concurrence. Celle-ci ne s'exerce pas qu'au niveau du marché des produits finis (c'est à dire lors de la distribution et de la commercialisation des produits). Ainsi les entreprises sont aussi en concurrence sur les marchés amont c'est à dire : - sur le marché du travail (notamment pour les secteurs de pointe dans lesquels le personnel qualifié est rare et précieux) - sur les marchés de capitaux (sur les places boursières) - sur les marchés des matières 1ères - sur le marché des approvisionnements - sur le marché de l'innovation (problème de la protection et de l'exploitation des brevets). [...]
[...] Chapitre 4 l'insertion de l'entreprise dans le système productif. I l'entreprise et son environnement industriel. A l'entreprise et son environnement national. Il est important de comparer les objectifs poursuivis par l'entreprise avec les objectifs macro économiques de l'état : le carré magique qui se décline en : - plein emploi des facteurs de production (en particulier, pas de chômage) - stabilité des prix (pas d'inflation) - équilibre du commerce extérieur - croissance économique. En effet, il peut y avoir concordance ou au contraire contradiction entre les objectifs de chaque acteur, certaines mesures prises par les entreprises peuvent aller à l'encontre des objectifs macro économiques poursuivis par les pouvoirs publics. [...]
[...] Le GIE est le regroupement de différents services appartenant à plusieurs entreprises qui se fixent un objectif commun. L'intérêt du GIE est que chaque structure conserve son indépendance (son autonomie) financière et juridique. A l'inverse certains accords, au lieu d'impliquer un partenariat impliquent un rapport de dominant à dominé : ce sont les techniques d'impartition de plus en plus souvent utilisées (sous-traitance, concession –concédant et concessionnaire- et technique de franchisage –franchiseur et franchisé-). Les techniques les plus répandues sont le franchisage et la sous- traitance. [...]
[...] l'INSEE distingue ainsi 19 filières dans l'économie nationale (liste page 48). La stratégie de filière présente d'importants avantages, elle améliore la rentabilité, diminue la concurrence et renforce la sécurité de l'entreprises en s'assurant les approvisionnements et les débouchés. Dans l'élaboration de sa stratégie, une entreprise doit être capable d'identifier la filière à laquelle elle appartient. Il s'agit alors d'essayer de contrôler tout (grandes entreprises) ou partie de la filière (les PME PMI) ou alors de repérer un créneau, une niche, un interstice, mal occupé ou laissé vacant par la concurrence (stratégie de créneau ou de niche, stratégie interstitielle). [...]
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