Cours d'Economie portant sur les quatre piliers de la croissance. Quelle est, dans les grandes lignes, la provenance du produit intérieur brut de la France ? Analyse de la consommation des ménages, des investissements, du commerce extérieur et des dépenses publiques.
[...] L'évolution des importations et des exportations dépend de nombreux facteurs : - la compétitivité ; le savoir faire ; les réseaux commerciaux ; les ressources naturelles ; . Les quatre piliers de la croissance Le commerce extérieur dépend également de la conjoncture internationale. Les dépenses publiques Elles correspondent à la valeur des services non marchands produits par les administrations moins les paiements partiels effectués par les ménages. Depuis 1980, cette part a plus ou moins stagné, avec toutefois une légère progression. [...]
[...] Ces dépenses, à long terme, remplissent une fonction régulatrice : - l'augmentation des dépenses publiques permet par exemple de faire face à une récession en relançant la demande ; - les dépenses publiques permettent d'assurer un bon niveau de services publics ; D'où l'explication que les dépenses publiques (dans leur majorité) sont relativement indépendantes du niveau de l'activité. Conclusion Ces quatre piliers de la croissance sont liés entre eux. Ils ont en effet des répercussions. Les besoins de consommation se répercutent sur l'investissement à moyen terme. Celui-ci détermine notamment la compétitivité des entreprises vis-àvis de leurs concurrents étrangers et donc le niveau des exportations. Les dépenses de la collectivité, outre leur action sur les structures de l'économie, peuvent aussi maintenir l'activité du pays. [...]
[...] Les quatre piliers de la croissance Les investissements L'investissement des entreprises représente le deuxième pilier de la croissance. Il ne représente que 20% du PIB mais son importance est en fait bien plus importante. L'investissement est mal mesuré. En effet, on ne le mesure pas totalement. L'investissement immatériel n'est pas ou peu comptabilisé. Il correspond à la formation par exemple. Cette formation agit sur les compétences de la main d'œuvre et a donc des effets bénéfiques sur le long terme sur la croissance. [...]
[...] Par contre, elle pèse grandement sur la croissance économique. Autrement dit, une petite variation de la fameuse confiance des ménages peut avoir de grandes répercussions sur la croissance économique. Néanmoins, la confiance des ménages influence peu la variation des dépenses à moyen terme. Elle a certes un effet de relance à court terme lorsque les salaires sont légèrement augmentés (par exemple, augmentation de la consommation de loisirs) ou un effet négatif en cas de perte de pouvoir d'achat (davantage d'épargne par exemple). [...]
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