Les stratégies de domination par les coûts :
Elles s'inscrivent dans le cadre d'une attitude offensive.
Cette stratégie consiste à réduire au maximum ses coûts de production à un niveau inférieur à celui des concurrents pour une même qualité pour conquérir des parts de marché. Cette stratégie se met en place lorsque la demande est inférieure à l'offre. Cet avantage concurrentiel dépend de la capacité à faire baisser les coûts (...)
[...] L'offre réduite par rapport à l'offre de référence est proposée à un prix inférieur, le prix est la principale incitation d'achat Ex : les transports aériens (air charter), les livres (Folio, Le livre de poche) la stratégie de différenciation implique des efforts continus de recherche et développement et d'innovation, un contrôle rigoureux de la qualité, des efforts mercatiques soutenus (communication, prix, circuit de distribution). L'aspect critique Les avantages Cette stratégie génère des barrières à l'entrée des concurrents. Elle éloigne la menace des produits de substitution. Les inconvénients Des risques surgissent : une mauvaise perception de l'écart de prix trop important par rapport aux concurrents, l'imitation par la concurrence, la banalisation des techniques, des produits. la non-perception de la différence par la clientèle. Pour qu'une stratégie de différenciation débouche sur un avantage concurrentiel durable, elle doit être significative, économiquement viable, défendable à long terme. [...]
[...] La focalisation correspond à l'orientation stratégique générale de l'entreprise alors que la niche représente un choix de produit ou de service rentable. L'aspect critique Les intérêts elles permettent d'avoir une bonne connaissance du marché elles permettent une bonne maîtrise de la gestion d'ensemble de l'entreprise elles favorisent une adaptation souple et rapide aux évolutions du marché elles préservent d'une certaine indépendance. Les limites le segment est trop étroit le segment est remis en cause par des sous-segments Ex : La Lyonnaise et la Générale des eaux se sont progressivement retirées de la gestion des golfs, des parcs aquatiques Section II Les stratégies d'impartition et d'intégration verticale 1 Les stratégies d'impartition (ou d'alliance) L'impartition se caractérise par l'association de plusieurs entreprises indépendantes voire concurrentes. [...]
[...] Intégration amont + Intégration aval = Intégration verticale (stratégie de filière) L'aspect critique Les avantages Ils reposent sur : - le contrôle total ou partiel de la filière, - l'effet de synergie technologique, - la croissance plus rapide, - la sécurité des approvisionnements et/ou des débouchés, - le pouvoir sur le marché plus important, - la baisse des coûts (transports, production, transactions . - les économies d'échelle, - l'élévation de barrières à l'entrée des concurrents. Les limites Elles tiennent : - au coût d'entrée élevé, - au risque de sous-emploi de l'outil de production et du personnel ou de surcapacités, - au problème d'intégration de l'entreprise achetée (restructurations, cultures différentes . - au risque de contamination de la filière par un "maillon grippé". Toutes ces options stratégiques peuvent se combiner pour donner naissance à des stratégies plus complexes. [...]
[...] La stratégie de focalisation Elle a pour objet le recentrage de l'entreprise sur son activité première, sur son métier, quitte à abandonner certaines activités liées à la diversification, sur un type de clients, sur une zone géographique. Ce choix stratégique souvent adopté par des entreprises aux ressources limitées impose de choisir une "niche" sur laquelle la firme maîtrise parfaitement la technologie et le savoir-faire commercial nécessaire à la satisfaction du segment visé. Sur cette niche, l'entreprise cherchera à développer une différenciation ou une domination par les coûts ou les deux. L'épuisement du segment ou sa trop grande attractivité peuvent à terme rendre cette stratégie risquée. [...]
[...] Section I Les stratégies génériques M. Porter propose trois grandes catégories de démarches stratégiques. 1 Les stratégies de domination par les coûts Elles s'inscrivent dans le cadre d'une attitude offensive. Cette stratégie consiste à réduire au maximum ses coûts de production à un niveau inférieur à celui des concurrents pour une même qualité pour conquérir des parts de marché. Cette stratégie se met en place lorsque la demande est inférieure à l'offre. Cet avantage concurrentiel dépend de la capacité à faire baisser les coûts. [...]
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