L'entreprise trouve à l'étranger des débouchés pour ses produits. De cette façon, elle diminue ses risques :
- le risque de phase du cycle de vie du produit : en phase de maturité en France, il peut se trouver en phase de croissance à l'étranger ;
- le risque de conjoncture : elle peut être plus favorable dans des pays étrangers ;
- le risque de dépendance : la diversification géographique réduit l'incertitude d'une activité fondée sur un marché unique ;
- le risque de concurrence : l'offre de l'entreprise peut jouir d'un quasi-monopole à l'étranger (...)
[...] Les stratégies contractuelles Ces stratégies permettent à l'entreprise de contrôler la diffusion de ses produits sans avoir à investir directement, en transférant un savoir-faire. Plusieurs procédés existent : la concession de licence : elle permet à l'entreprise qui l'accorde de s'implanter sur un marché sans en supporter la charge et à celui qui l'exploite de bénéficier des compétences techniques du producteur ou d'un produit ou d'une marque la franchise internationale : elle permet au franchisé de s'internationaliser au moindre coût puisque le franchiseur apporte les capitaux et surtout la connaissance du contexte local la joint-venture ou coentreprise : elle permet souvent de s'associer avec un partenaire étranger qui apporte en dot soit une partie de son capital, soit ses moyens de production soit sa technologie ou son savoir-faire en échange d'une part de marché local L'implantation à l'étranger ou investissement direct à l'étranger (IDE) L'entreprise peut s'implanter à l'étranger en créant une succursale ou une filiale seule ou avec des partenaires étrangers. [...]
[...] - de la capacité de l'entreprise à satisfaire les besoins détectés Dans le cadre de son développement international, l'entreprise suit un processus d'apprentissage : de l'exportation à l'implantation à l'étranger. L'exportation L'entreprise commence par vendre ses produits à l'étranger. On distingue L'exportation directe Elle permet à l'entreprise d'avoir la maîtrise de ses débouchés extérieurs sans pour autant investir localement. Elle dispose d'un service export et /ou de représentants salariés à l'étranger ; elle peut aussi utiliser les services d'un agent commercial local qui agit en tant que mandataire. [...]
[...] Cette filiale pourra approvisionner le marché local aussi bien que des marchés de réexportation la filiale de service : elle gère les contrats d'assistance technique et d'ingénierie en savoir-faire la filiale financière : elle gère une trésorerie internationale et facilite le financement des filiales commerciales ou de production. L'entreprise multinationale C'est l'étape ultime. Elle se caractérise par la présence de centres de production et de distribution dans différents pays. L'entreprise gère le marché mondial comme un marché unique en mettant en place une stratégie planétaire de production et de distribution, dans une logique de division internationale du travail. Certaines multinationales sont nationales, d'autres plurinationales et d'autres enfin apatrides. [...]
[...] Economie d'Entreprise Année Chapitre V La stratégie d'internationalisation Elle traduit la stratégie de développement de l'entreprise hors du marché national. 1 Les raisons de l'internationalisation La répartition des risques L'entreprise trouve à l'étranger des débouchés pour ses produits. De cette façon, elle diminue ses risques : - le risque de phase du cycle de vie du produit : en phase de maturité en France, il peut se trouver en phase de croissance à l'étranger ; - le risque de conjoncture : elle peut être plus favorable dans des pays étrangers ; - le risque de dépendance : la diversification géographique réduit l'incertitude d'une activité fondée sur un marché unique ; - le risque de concurrence : l'offre de l'entreprise peut jouir d'un quasi-monopole à l'étranger. [...]
[...] 3 Les intérêts et les limites de l'internationalisation Les intérêts - Elle ouvre de nouveaux débouchés ; - elle limite les risques liés aux pays d'origine ; - elle favorise les opportunités liées aux pays étrangers ; - elle est un facteur de croissance. Les limites - L'entreprise doit faire face aux risques-pays : risques financiers, administratifs, politiques, climatiques et juridiques ; - elle doit affronter le nationalisme : rejet des produits, problème de culture . - elle peut échouer en raison d'une mauvaise connaissance du marché ; - elle peut se heurter au protectionnisme. [...]
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