Le choix d'une stratégie conduit à s'interroger sur l'augmentation des performances de l'entreprise ou sur les activités existantes plutôt que sur la connaissance d'un nouveau métier. Ce choix illustre l'alternative fondamentale à laquelle se trouve confrontée toute entreprise :
- la spécialisation accrue dans son métier,
- l'ouverture vers de nouvelles compétences au travers de la diversification (...)
[...] Elle engendre un changement de métier, de compétences. Il ne s'agit pas forcément d'un changement total des compétences du métier. Une entreprise qui acquiert une compétence modifiant certaines caractéristiques de base de son métier se diversifie. Elle ajoute un nouveau métier dérivé de son métier d'origine. Très souvent, la diversification se fonde sur une compétence que l'entreprise maîtrise bien et que l'on peut retrouver dans la composition des compétences de la nouvelle activité : ceci afin de bénéficier d'effets de synergie. [...]
[...] - humains : formation, reconversion, licenciement, embauche . - organisationnels : intégration de nouvelles activités, restructuration, dispersion des compétences - l'identité de l'entreprise risque d'être diluée - l'image de l'entreprise peut devenir défavorable - la diversification peut se heurter à une position concurrentielle difficile à maintenir, à un échec de la nouvelle activité. 2 Les différentes stratégies de diversification Détrié et Ramanantsoa proposent une typologie des politiques de diversification qui tient compte de la position concurrentielle sur le secteur de départ et l'attrait du secteur de départ. [...]
[...] Compte tenu du faible niveau de ressources dont dispose ce genre d'entreprise, il convient de se reconvertir dans un domaine d'activité qui permettra le plus possible à l'entreprise d'utiliser son savoir-faire afin de bénéficier de synergies de compétences. Section III Des stratégies pour l'entreprise en difficulté Le recentrage ou le désengagement La diversification a connu peu de développement depuis la crise de 1970. L'ère est plutôt au recentrage sur le métier de base en se dégageant de certaines activités à risques, déficitaires, peu rentables. C'est une forme de spécialisation. Recentrer son activité ne conduit pas forcément à renoncer à toute acquisition. [...]
[...] La survie Cette stratégie repose sur un constat d'échec économique. Il n'est plus question de bâtir des stratégies de développement mais de sauver l'entreprise de la liquidation. Le dégagement de certaines activités peut procurer les fonds nécessaires à une restructuration. Des alliances judicieuses ou des contrats de partenariat avec des entreprises en difficulté ou d'autres désireuses de bénéficier de son savoir-faire assureront la pérennité de l'entreprise. Une diversification tournée vers des produits proches peut permettre la pénétration de marchés porteurs vers lesquels l'entreprise orientera ses activités. [...]
[...] pour se différencier des concurrents voire les éliminer. une stratégie de domination : réduire l'influence des concurrents soit en les rachetant soit en rendant leurs produits obsolescents par une politique constante d'innovation une politique d'écrémage : sélectionner les clients finaux de l'entreprise. Elle s'accompagne d'une compression des coûts commerciaux, de production et de recherche une politique de liquidation : arrêt de la production des biens et services offerts et choix d'un nouveau portefeuille d'activités. Si l'entreprise adopte le développement de produits de remplacement, elle doit modifier légèrement le métier de l'entreprise. [...]
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