Courbe de Phillips, variation des salaires nominaux, taux de chômage, taux d'inflation, Solow, Samuelson
En 1958, Phillips essaye d'établir des statistiques sur la période [1861-1959] et teste l'existence d'une éventuelle relation entre la variation des salaires nominaux et le taux de chômage. Il en déduit effectivement l'existence d'une relation entre les deux à laquelle on va donner son nom.
[...] Quelles sont les trois sources de l'inflation que met en évidence la relation de Phillips? Les anticipations : si elles sont positives alors l'inflation augmente. l'écart entre le taux de chômage effectif et le taux de chômage naturel c'est à dire le taux de chômage conjoncturel. En effet, si u [...]
[...] Qu'exprime la courbe de Phillips? En 1958, Phillips essaye d'établir des statistiques sur la période [1861- 1959] et teste l'existence d'une éventuelle relation entre la variation des salaires nominaux et le taux de chômage Il en déduit effectivement l'existence d'une relation entre les deux à laquelle on va donner son nom. Cette relation a la forme suivante : u La courbe de Phillips est décroissante ce qui signifie économiquement parlant que lorsque le taux de chômage augmente, la variation des salaires nominaux est faible voir même négative. [...]
[...] L'inflation s'aggrave en même temps que le chômage : la courbe de Phillips devient instable à cause de la stagflation. Trois phénomènes interviennent : les deux chocs pétroliers, il s'agit de chocs exogènes. le ralentissement des gains de productivité les salaires augmentent plus vites que les gains de productivité. la modification des anticipations d'inflation. Entre 1950 et 1960, l'inflation a été en moyenne stable c'est-à-dire nulle donc les agents économiques s'étaient habitués à ça. Mais à partir des années 1960, l'inflation commence à apparaître et les agents économiques commencent à l'inclure dans leurs anticipations. [...]
[...] Ensuite, deux économistes américains Solow et Samuelson testent la relation sur l'économie américaine en 1960 sur la période [1900-1960] mais au lieu de prendre en ordonné les salaires nominaux, ils prennent les salaires réels Ce qui revient à tester la relation entre le taux d'inflation et le taux de chômage. À part que pour l'économie américaine, la courbe coupe l'axe pour u = 2,5%. Ils disent que ce correspond au taux de chômage en dessous duquel l'économie ne peut descendre sinon qu'au prix d'une accélération de l'inflation. Conclusion la courbe de Phillips initiale a la forme suivante : π = -α x α est la sensibilité de l'inflation au chômage. [...]
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