Consommation des ménages, conjoncture économique, PIB, consommation intermédiaire, services marchands individualisables
La consommation des ménages est une variable essentielle de la conjoncture économique, car elle représente 55% du PIB, et est ainsi le poste le plus important de la demande finale.
« La consommation est l'utilisation d'un bien ou d'un service qui entraîne à plus ou moins long terme sa destruction. On distingue généralement la consommation finale et la consommation intermédiaire. ».
En effet, certains biens sont totalement consommés ou transformés lors du processus de production : c'est la consommation intermédiaire. Ici, on s'intéresse à la consommation finale des ménages. La Comptabilité Nationale en différencie deux aspects : la « dépense de consommation finale », et la « consommation finale effective » des ménages, qui correspond à la somme de la dépense de consommation finale des ménages et des services marchands individualisables, en d'autres termes tous les biens et services consommés et/ou utilisés par les ménages.
[...] L'analyse microéconomique de la consommation des ménages s'intéresse aux choix de consommation individuels. Ces choix sont faits par rapport à deux variables : les prix relatifs et le revenu des agents. Il existe différentes mesures de la consommation : - La première, utilisée par l'INSEE, consiste en une structure par fonctions de la consommation des ménages, c'est-à-dire qu'on analyse la nomenclature, la répartition de leur consommation entre différents postes/fonctions (exemples : Alimentation et boissons non alcoolisées, articles d'habillement et chaussures, Transport, Education, etc.). [...]
[...] Cette inflexion du prix relatif des biens s'explique aussi par l'inflexion de l'évolution du prix relatif des autres biens manufacturés Une autre évolution marquante est liée à la crise économique : la baisse de l'importance de la part de l'alimentation dans la consommation des ménages est moins nette, elle recule moins vite. Selon l'INSEE, en 2007 l'augmentation de la consommation effective des ménages était de de en 2009 et de en 2011. Dans le point de conjoncture d'Octobre 2012, les prévisions affirment que la consommation des ménages ne progresserait pas, et résisterait grâce à la baisse du taux d'épargne. [...]
[...] En effet, l'augmentation des prélèvements obligatoires notamment sur les revenus du capital affecterait des revenus épargnés à court terme. Ainsi, la baisse du pouvoir d'achat conduirait les ménages à réduire leur taux d'épargne pour ne pas trop réduire leur consommation, ce qui permettrait à la consommation des ménages de résister au deuxième trimestre. Elle augmenterait ensuite de 01% au troisième, pour diminuer encore de au quatrième. Au troisième trimestre la part de l'habillement et de produits manufacturés augmenterait légèrement mais la consommation en services marchands resterait stable, tandis que les dépenses énergétiques diminueraient en comparaison de leur niveau exceptionnel du deuxième trimestre Sources Economie, Aide-Mémoire, Alain Beitone, Emmanuel Buisson et Christine Dollo, 4ème Édition 2009, Sirey http://www.insee.fr/fr/indicateurs/analys_conj/archives/062012_d1.pdf http://insee.maquettes.cndp.fr/cons/ http://www.insee.fr/fr/themes/theme.asp?theme=16&sous_theme=2 http://www.insee.fr/fr/themes/theme.asp?theme=17&sous_theme=3&page=vueensemb le.htm#inter10 Economie, Aide-Mémoire, Alain Beitone, Emmanuel Buisson et Christine Dollo, 4ème edition 2009, Sirey. [...]
[...] On observe donc que le rythme de croissance de la consommation est fortement lié aux variations du revenu et aux perspectives économiques. La tendance de la consommation de 1960 à aujourd'hui est à la hausse (même si elle cette tendance à la croissance a été rompue durant les années 1970 à cause de la crise économique): elle augmente en moyenne de chaque année, ce qui correspond à une hausse de 365% en 49ans. Ceci implique une baisse de la part de l'alimentation dans le total (1960 : : selon la loi d'Engel. [...]
[...] En effet, certains biens sont totalement consommés ou transformés lors du processus de production : c'est la consommation intermédiaire. Ici, on s'intéresse à la consommation finale des ménages. La Comptabilité Nationale en différencie deux aspects : la dépense de consommation finale et la consommation finale effective des ménages, qui correspond à la somme de la dépense de consommation finale des ménages et des services marchands individualisables, en d'autres termes tous les biens et services consommés et/ou utilisés par les ménages. [...]
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