En 2006, la consommation équivaut en France à environ 60% du PIB, elle est la composante principale de la Demande globale (les autres composantes étant l'investissement et les dépenses publiques).
La consommation, au sens de la comptabilité nationale, correspond à la part du revenu dépensée par les ménages (ou les administrations publiques et entreprises) pour l'achat et l'utilisation de biens et services.
Dans une optique keynésienne, l'épargne est considérée comme résiduelle, elle est assimilée à la part du revenu effectif non-consommée (...)
[...] Un débat macro-économique sur la nature de l'épargne et de la consommation. La conception micro-économique de la consommation et de l'épargne: le dilemme du consommateur Au niveau micro-économique, il existe un dilemme pour le consommateur, celui-ci, répartit son revenu effectif entre la consommation et l'épargne. Dans la théorie micro-économique standard, le choix dépend d'un arbitrage entre consommation présente et consommation future par rapport à leur prix relatif. L'agent économique, un individu rationnel informé qui évolue dans un univers certain, connaît les prix présents et futurs. [...]
[...] Consommer ou épargner: un dilemme? En 2006, la consommation équivaut en France à environ 60% du PIB, elle est la composante principale de la Demande globale (les autres composantes étant l'Investissement et les dépenses publiques). La consommation, au sens de la comptabilité nationale, correspond à la part du revenu dépensée par les ménages (ou les administrations publiques et entreprises) pour l'achat et l'utilisation de biens et services. Dans une optique keynésienne, l'épargne est considérée comme résiduelle, elle est assimilée à la part du revenu effectif non-consommée. [...]
[...] Dans la théorie classique, l'épargne s'équilibre avec l'investissement sur le marché financier, l'ajustement s'effectue par la flexibilité du taux d'intérêt. L'épargne est au cœur du fonctionnement de l'économie. Toute variation d'épargne provoque une variation, dans le même sens, de l'investissement, se répercutant sur le revenu global. L'épargne est d'autant plus importante chez les classiques que l'hypothèse de Jean- Baptiste Say est acceptée. (en 1803, Say énonce la loi des débouchés, toute offre crée sa propre demande). Les crises de surproduction ne sont donc pas envisageable, toute l'épargne étant utilisée à des fins productives. [...]
[...] Cependant, dépendant de quel côté on se place dans le débat, la réponse à cette question sera différente. En effet pour les classiques, il n'existe pas de dilemme, l'épargne étant une consommation future, on parlera alors plutôt d'arbitrage inter temporel. Enfin, pour les keynésiens, il y a un dilemme, l'épargne étant une non-consommation. Dans ce dilemme, les keynésiens privilégient la consommation seule à même de préserver l'activité économique; pour les classiques, l'épargne, l'accumulation du capital, est un des déterminants du produit global, un taux d'épargne élevé est favorable à la croissance. [...]
[...] L'enjeu est de tester la fonction de consommation keynésienne. Les travaux de Kuznets la remettent en cause, et donne lieu à des reformulations. On peut évoquer les travaux de Brown mobilisant l'effet mémoire (la consommation présente est déterminée par la consommation passée), ou encore ceux de Modigliani quant à la théorie du cycle de vie, mais c'est la théorie du revenu permanent de Milton Friedman qui retient notre attention; Pour Friedman, les individus lissent leurs consommations en tenant compte des flux de revenus futurs. [...]
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