Ce texte est extrait du livre « The Theory of Monopolistic Competition. A Re-orientation of the therory of value », en Français « La théorie de la concurrence monopolistique: une nouvelle orientation de la théorie de la valeur », écrit en 1956 et extrait du chapitre 4.
présentation de l'auteur :
Edward Hasting Chamberlin est considéré comme un économiste moderne reconnu, à tel point que l'on a parlé de « Révolution Chamberlienne » lorsque l'on désignait ses études. Il est né en 1899 et est mort en 1967. C'est un économiste Britannique mais qui est diplômé de l'Université d'Harvard, il y a aussi enseigné.
C'est à lui que l'on doit la définition du modèle de la concurrence monopolistique dans les années 30. On peut dire que c'est une fusion du modèle de la concurrence pure et de ce qu'il appelle le « monopole pur ».
[...] Selon lui, il faudrait s'attarder sur les éléments qui permettent de différencier les produits It is now proposed to give due wieght to whatever degreee of isolation exists by focusing attention on the market of the individual seller Les Limites et les critiques A court terme l'entreprise aura un pouvoir de monopole sur un marché, mais à long terme on peut supposer que rien n'empêche les autres entreprises à proposer des produits avec des caractéristiques similaires à ceux proposés par la première entreprise. Les entreprises vont donc capter une partie de la demande, et la première entreprise perdra en proportion. On reviendrait donc à une situation de concurrence et non à celle proche d'un monopole. [...]
[...] Si on suit le modèle de Chamberlin, ce serait seulement par la publicité et la recherche et le développement et l'innovation qu'une firme pourrait se différencier des autres en travaillant sur les produits qu'elle offre, mais il ne prend pas en compte d'autres facteurs. Il n'y a pas que l'hétérogénéité d'un produit qui pourrait faire en sorte que la firme fasse du profit. On peut penser à l'organisation interne de la firme par exemple, qui mieux gérée pourrait donner une productivité plus accrue. [...]
[...] C'est dans cet aspect que l'on se rapproche de la situation de monopole. Under pure competition, the market of each seller is perfectly merged with those of his rivals; now it is to be recognized that each is in some measure isolated, so that the whole is not a single large market of many sellers, but a network of related markets, one for each sellers On obtient donc au lieu d'un seul et grand marché pour de nombreux offreurs, un réseau de petits marchés reliés, un pour chaque offreur. [...]
[...] - Autre critique: certains économistes pensent que la différenciation légère des produits engendre un trop grand nombre de produits sur le marché, qui ne sont pas réellement nécessaires, et qu' 'éliminer cette différenciation pourrait faire baisser les couts et donc les prix de ces produits. Mais on peut penser que les consommateurs aiment avoir une diversité de produits. Si on prend, par exemple les pays socialistes qui ont cherché à réduire la diversité des biens et des produits disponibles, on a pu constater que les consommateurs étaient très insatisfaits. [...]
[...] La concurrence monopolistique, d'après Chamberlin Intro - Ce texte est extrait du livre The Theory of Monopolistic Competition. A Re-orientation of the therory of value en Français La théorie de la concurrence monopolistique: une nouvelle orientation de la théorie de la valeur écrit en 1956 et extrait du chapitre 4. présentation de l'auteur : Edward Hasting Chamberlin est considéré comme un économiste moderne reconnu, à tel point que l'on a parlé de Révolution Chamberlienne lorsque l'on désignait ses études. Il est né en 1899 et est mort en 1967. [...]
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