Le marginalisme ou « école marginaliste » est caractérisé par l'emploi du raisonnement à la marge, c'est à dire d'une analyse fondée sur les variations des grandeurs étudiées. Les trois penseurs européens à l'origine de la théorie de « l'utilité marginale » autour de 1870 sont William Jevons (Manchester), Carl Menger (Vienne) et Léon Walras (Lausanne) ce qui est d'autant plus surprenant qu'à cette époque le contexte intellectuel et le développement économique de ces trois pôles étaient très différents.
[...] On serait tenté de répondre ce qui est indispensable à la vie ; or ici, l'eau est indispensable à la vie, mais elle coûte moins cher qu'un diamant. Qu'est ce qui fait donc la valeur du diamant ? C'est la notion de rareté qu'on lui associe : posséder un diamant est bien plus rare que de posséder de l'eau, on trouve dans la nature bien plus souvent de l'eau que des diamants. Il est toutefois utile de préciser que tout cela dépend des circonstances : un homme assoiffé payera très cher pour un verre d'eau. [...]
[...] Cependant, une fois le premier verre d'eau consommé, et un second, voire un troisième, l'utilité marginale, très importante au premier verre, décroît nettement si bien que le dernier verre (avant l'état de satiété où la consommation n'entraîne plus de satisfaction supplémentaire) n'a presque plus de valeur. A l'inverse le diamant connaît une utilité marginale de fin bien plus importante et son prix s'en ressent. 1/2 Sources : Samuelson NORDHAUS, Economie www.fr.wikipedia . org Etienne BONNOT de CONDILLAC, Le Commerce et le Gouvernement considérés l'un relativement à l'autre Première partie, Chapitre premier (extrait). Léon WALRAS, Eléments d'économie politique pure Troisième leçon (extrait). [...]
[...] Cette utilité supplémentaire obtenue est appelée utilité marginale Par la suite s'est développée la théorie de l'utilité marginale décroissante à savoir que plus on consomme ce bien, plus la notion de satisfaction diminue. Ceci est compréhensible pour deux raisons : Tout d'abord par le fait que graphiquement parlant, la courbe de l'utilité marginale est la dérivée de la courbe d'utilité. Or, cette dernière est une courbe strictement croissante, étant donné que l'utilité augmente si l'on consomme ce bien en plus grande quantité ; la courbe représentant l'utilité est donc une courbe positive, strictement croissante, ce qui implique que sa dérivée soit une courbe négative, strictement décroissante. [...]
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