Dans le système de changes flottants, il n'y a pas de parité fixée, les parités se fixent au jour le jour. C'est un mécanisme apparemment parfait, on retrouve la conception libérale de l'économie appliquée au marché des changes, les parités se fixent toutes seules, il n'y a pas d'intervention de l'état. On cherche à faire un retour au système de l'étalon or, mais sans or, on veut le rééquilibrage automatique des balances. On retrouve ce mécanisme quand les libéraux reviennent au pouvoir.
[...] Les changes flottants Dans le système de changes flottants, il n'y a pas de parité fixée, les parités se fixent au jour le jour. C'est un mécanisme apparemment parfait, on retrouve la conception libérale de l'économie appliquée au marché des changes, les parités se fixent toutes seules, il n'y a pas d'intervention de l'état. On cherche à faire un retour au système de l'étalon or, mais sans or, on veut le rééquilibrage automatique des balances. On retrouve ce mécanisme quand les libéraux reviennent au pouvoir Les arguments en faveur des changes flottants Ces arguments en faveur des changes flottants reposent sur la liberté, sur l'absence de contrainte, sur la souplesse, sur la flexibilité. [...]
[...] Grâce au système de changes flottants, il n'y a plus d'inflation importée. Les différentiels de taux de change compensent les différentiels de taux d'inflation. Remarque théorique 1 : le modèle choisi est le modèle de la monnaie exogène (création de monnaie par la banque centrale sans limites). C'est la théorie quantitative de la monnaie, il n'y a seulement une conséquence sur le niveau des prix. Remarque théorique 2 : d'après ce modèle, il ne faut pas lutter contre le chômage, car il y a de suite une sanction des marchés. [...]
[...] Les flux de capitaux sont renversés. Au début des années 2000, il y a beaucoup d'épargne dans les pays d'Asie, mais on a du mal à resituer cette épargne. Les pays d'Asie sont devenus des préteurs de capitaux dans les années 2000. La finance n'est pas très organisée. C'est à ce moment-là qu'on retrouve l'Amérique de Bush qui relance la politique de Reagan (baisse massive d'impôts et dépense militaires importantes). Dans les années 2000, il y a une situation très tranchée avec la globalisation financière et l'épargne qui circule d'un pays à l'autre. [...]
[...] On reconnait avec ces accords que les changes flottants ne sont pas possibles. Période 1985-1992 C'est une période qui voit la coopération entre les banques centrales. Elles sont en relation continuelle pour essayer de limiter les fluctuations des devises, fluctuations qui sont trop destructrices pour la croissance et la production. Les banques centrales reviennent dans le jeu, et les politiques monétaristes sont mises en sommeil. Cette période correspond au triangle de Mundell, c'est un triangle d'incompatibilités. On ne peut réaliser que deux des trois objectifs en même temps : 1950-1960 : contrôle parfait des capitaux et union monétaire. [...]
[...] À ce moment-là, le système fonctionne très mal et on s'oriente vers un non-système international fondé sur les changes flottants, cela est appuyé par les arguments libéraux qui paraissent de plus en plus convaincants. Les accords de la Jamaïque, janvier 1976 Ces accords de la Jamaïque réunissent les gouverneurs des 20 pays qui gouvernent l'économie mondiale et deux décisions importantes sont prises : L'or est démonétisé, l'or n'a plus aucune valeur monétaire. Les monnaies sont totalement dématérialisées. C'est le début des pièces d'or. À partir de là, les Etats-Unis ne rembourseront plus leurs dettes. Confirmation de la liberté de change pour tous les pays. [...]
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