Causes, croissance française, trente glorieuses, croissance, production
Facteur travail : augmentation des effectif employés, allongement du travail, progrès qualitatif de la main d'œuvre, à travers un meilleurs niveau d'instruction, et migration professionnelles, des secteurs peu productifs, tel que l'agriculture de subsistance vers l'industrie de biens d'équipement.
Facteur capital : accroissement en volume, grâce à l'investissement, amélioration des conditions d'utilisation et renouvèlement des équipements.
[...] Facteur capital : accroissement en volume, grâce à l'investissement, amélioration des conditions d'utilisation et renouvèlement des équipements. De 1951 à 1973 le volume de l'emploi est stable. C'est le facteur résiduel déduit par la soustraction entre les taux de croissance observés et les contributions respective du travail et du capital, qui explique à lui seul près de 60% de la croissance. Le progrès technique permet en effet une meilleure combinaison du travail et du capital, à travers de nouveaux procédés de fabrication, une gestion des entreprises plus efficace, une taille des établissements augmentée, débouchant sur des économies d'échelle. [...]
[...] IL complète les revenus nominaux du travail (salaires, honoraires, traitements) et du capital (bénéfices agricoles, industriels et commerciaux, dividendes, intérêts) par des transferts sociaux (pensions, retraites, indemnités de la Sécurité sociale). Il comprime la hausse des revenus nominaux. La consommation est d'autant plus soutenue qu'elle progresse avec la croissance démographique, l'urbanisation et les transformations sociales (accès à la consommation de masse). L'investissement des entreprises mais aussi des ménages, des administrations constitue une demande pour d'autres branches de l'économie. Il provoque une croissance plus que proportionnelle à son montant (principe du multiplicateur d'investissement). [...]
[...] Les exportations sont une demande adressée par l'économie nationale. À partir de 1959, d'autres facteurs de la croissance apparaissent sur lesquels l'état à peu ou pas de prise : fluctuations d'activités chez les principaux partenaires commerciaux, niveau relatif des prix français et étrangers, degrés de spécialisations des exportations. Éléments in quantifiables, tels que le progrès économique, grâce notamment à la planification, réducteurs d'incertitudes ; apparition de mentalité favorable à l'expansion ; progrès de la concurrence, grâce à l'ouverture mondiale et à la politique gouvernementale, comprimant les prix des produits, mais aussi les salaires, les taux d'intérêts, le cout de l'énergie et des matières premières. [...]
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