Le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM) sont des institutions jumelles qui font partie du système des Nations Unies. Elles partagent un même but : relever le niveau de vie de leurs pays membres. Leurs approches à cet égard sont complémentaires : le FMI cherche à assurer la stabilité du système financier international et la BM se consacre au développement économique à long terme et à la lutte contre la pauvreté
[...] Il est donc plus que temps de modifier le mode de gouvernement au sein des IFI (représentation, vote) et d'y imposer la transparence. La question du domaine d'influence du FMI, très sceptique vis-à-vis des procédures démocratiques dans les pays en voie de développement selon J. Stiglitz, est également primordiale. Le FMI doit se limiter à la gestion des crises et ne pas se consacrer au développement, ni aux économies en transition. En outre, il doit être dessaisi de la collecte des statistiques économiques et ne pas être le seul organisme à assumer une fonction de surveillance des économies. [...]
[...] Banque mondiale, FMI et développement Le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale sont des institutions jumelles qui font partie du système des Nations Unies. Elles partagent un même but : relever le niveau de vie de leurs pays membres. Leurs approches à cet égard sont complémentaires : le FMI cherche à assurer la stabilité du système financier international et la BM se consacre au développement économique à long terme et à la lutte contre la pauvreté 1. Quelle est la finalité des «institutions de Bretton Woods»? [...]
[...] Si nous voulons répondre aux inquiétudes légitimes des mécontentements de la mondialisation, la mettre au service des milliards de personnes pour lesquelles elle a échoué et lui donner un visage humain, élevons la voix, parlons haut ! [...]
[...] La nature et les moyens d'élaboration et d'imposition des prêts par le FMI font l'objet de vives critiques. Le FMI peut recourir au chantage, en fractionnant le versement du prêt qu'il octroie à chaque degré supplémentaire de libéralisation, et même parfois violer de façon caractérisée la souveraineté du pays lorsqu'il fait figurer, dans certains accords, l'obligation de voter telle loi pour atteindre les objectifs fixés. Les effets des conditionnalités sur la gestion politico-économique sont contestables car ils ne sont pas porteurs de changements d'orientation durables. [...]
[...] Concernant les politiques, il est temps notamment d'arrêter de centrer celles-ci uniquement sur la croissance : l'économie des retombées ne marche pas, il faut à la fois une juste répartition et l'équité (malgré la croissance des années 80, les Etats-Unis ont vu le revenu réel des plus pauvres décroîtrent). D'autres priorités et stratégies doivent être avancées. Les IFI s'opposent par exemple à la réforme agraire alors que le métayage constitue un impôt de 50% sur les plus pauvres. Mais dans le même temps, elles hurlent contre les taux élevés d'imposition appliqués aux riches. L'idéologie doit disparaître des IFI, et l'ultra libéralisme cesser d'être présenté comme la résolution des problèmes pour lesquels la science économique n'a pas de réponses. [...]
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