La balance des transactions courantes

Résumé du document

La balance des transactions courantes est une des trois composantes de la balance des paiements. Elle comptabilise nos échanges avec l'étranger, c'est-à-dire l'ensemble des opérations réalisées entre un résident et un non-résident dans une période donnée (année, trimestre, mois). Elle se subdivise en deux ensembles :
- la balance commerciale, concernant les exportations et les importations de biens.
- la balance des invisibles, composée des services (transports, voyages, communication, service divers…), des revenus (rémunération des salariés, revenu des investissements) et des transferts courants (secteur des administrations publiques avec entre autres les dépenses de coopération et de participation aux institutions internationales, envois de fonds des travailleurs, dons et collectes divers).

Extraits

[...] En 2006 la balance des transactions courantes enregistre un déficit de 22,5 milliards d'euros, soit du PIB. Cette évolution provient notamment du commerce extérieur de biens dont le déficit atteint 30 milliards d'euros, principalement à cause des importations d'énergie et de la flambée des cours du pétrole. Le solde des échanges extérieurs de services limite ce déficit des transactions courantes, même s'il se réduit en 2006. Le solde des revenus progresse légèrement, tandis que les transferts courants qui sont structurellement déficitaires restent stables. [...]

[...] L'excédent du poste voyage s'améliore, tandis que les postes transports et autres services sont déficitaires. _ le solde des revenus continue de s'accroître depuis 2005 pour atteindre 21 milliards d'euros en 2006. Cette progression résulte de l'amélioration de l'excédent des revenus des investissements, notamment les revenus des investissements directs. _ le solde des transferts courants reste stable avec un déficit de 21,7 milliards d'euros. Le déficit des transferts courants des APU est de 13,6 milliards d'euros, celui des envois de fonds des travailleurs (notamment vers le Maghreb et le Portugal) de 2 milliards d'euros. [...]