La balance des paiements et les théories du commerce

Résumé du document

La comptablilisation des échanges commerciaux par l'intermédiaire de la balance des paiements



La balance des paiements n'est utilisée que depuis 1945 ? permet de retracer l'ensemble des opérations effectuées par un pays avec le reste du monde. Elle est composée :

? compte de transactions courantes ? échanges de biens et services, et transferts de revenus entre un pays et les autres.

? compte de capital ? flux entrants et sortants correspondant à des transferts de capital

? compte financier ? mouvements d'investissements directs, produits dérivés, et avoirs de réserve.

Extraits

[...] Ses postulats sont : ( parabole de la main invisible : en cherchant son intérêt personnel, l'individu travaille pour l'intérêt de la société. Cette théorie vaut pour le commerce international. ( la valeur travail : le travail est source de la richesse. Le prix des biens dépend de la rémunération de ses facteurs de production. ( division du travail (manufacture d'épingles) : elle permet une plus grande efficacité. Dans la théorie des avantages absolus, Smith explique que les pays doivent se spécialiser dans les productions dans lesquelles ils disposent d'un avantage sur les autres. [...]

[...] La balance commerciale enregistre les flux de marchandises entre un pays et le reste du monde ( solde commercial. Elle peut se calculer en FAB (franco à bord) ou CAF (coûts, assurance, frêt). Le taux de couverture viendra exprimer le degrès d'équilibre exportations/importations (à 100% il y a équilibre). De 2003 à 2006, le solde commercial s'est creusé de Milliards à –28Milliards surtout du fait de la dégradation dans le domaine de l'énergie à Milliards et creusement pour l'automobile à Milliards Le solde commerciale est de Milliards en 2007. [...]

[...] Il appartient donc à la puissance publique de lever les entraves au commerce (lutte contre l'application des corn laws). Le prolongement de l'analyse classique s'effectue dans le cadre du théorème HOS : Hecksher, Ohlin, Samuelson. On évoque la notion d' abondance relative d'un facteur de production (capital ou travail), permettant de dégager un avantage relatif. Ici, on prolonge l'analyse ricardienne en tentant d'expliquer l'origine de l'avantage relatif. Chaque pays a intérêt a intérêt à s'insérer dans le commerce international. La spécialisation reposera sur les dotations différentielles en facteurs de production. [...]

[...] La chute de l'Empire Romain d'Occident s'accompagne d'un coup d'arrêt dans le commerce mondial. On assiste à une reprise au 10ème siècle, lorsque le monarque en France concentre peu à peu le pouvoir au détriment des grands vassaux. La Renaissance marque un tournant : l'Etat est décrit comme élément indispensable à la promotion des activités marchandes (les mercantilistes prônent la réglementation de l'échange national, car ils sont protectionnistes). L'école classique est libérale. François de Quesnay, physiocrate, affirme que l'agriculture ets le secteur clef de l'économie. [...]