Définition et emploi de la balance des paiements: les différentes balances composant la balance des paiements, lecture de la balance des paiements. Comment rééquilibrer la balance des paiements ? Les théories sur le rééquilibrage de la balance des paiements, dévaluation et réévaluation. Evolution de la balance des paiements française
[...] ( la balance des paiements apparaît comme un bilan annuel des échanges, comportant un actif et un passif. Elle est donc nécessairement équilibrée, la somme totale des éléments d'actif étant égale à celle des éléments du passif. De ce fait, tout mouvement dans un poste se traduit par un mouvement en sens contraire dans un autre poste. Il est donc inexact de parler d'un excédent ou d'un déficit de la balance des paiements, puisque son solde global est toujours nul. [...]
[...] Ce déficit est alimenté par des crédits trop importants, des investissements français à l'étranger supérieurs aux investissements effectués en France et des placements à l'étranger . ( de 1981 à 1992, la balance des capitaux à long terme reste, à l'exception de 1986 et de 1988, excédentaire. Jusqu'en 1985, le solde des investissements (investissements étrangers en France ( investissements français à l'étranger) reste stable. Le déficit creusé de 1985 à 1989 par l'importance des investissements français à l'étranger est résorbé lors de la récession de 1990-1993. [...]
[...] La BP indique également la variation de la position monétaire. ( La balance des transactions courantes = balance commerciale + balance des invisibles ( la balance commerciale : = solde des importations et des exportations françaises + négoce international, c'est-à-dire les opérations de ventes et d'achat de marchandises réalisées par des firmes résidant hors du territoire national ( reflet de la situation du commerce extérieur NB : depuis 1994, les échanges entre pays de l'Union européenne sont considérés comme des échanges intérieurs ( la balance des invisibles : = solde des services, tels que brevets, grands travaux effectués à l'étranger et tourisme (considéré comme une exportation interne) + transferts unilatéraux (regroupant les transferts UE, aides au PVD ou même l'épargne des immigrants envoyée au pays) ( La balance des capitaux Elle retrace l'entrée ou la sortie des capitaux à long et à court terme du secteur privé non-bancaire. [...]
[...] Dévaluation et réévaluation : On peut donc tenter de rééquilibrer la balance des paiements en modifiant le taux de change par des dévaluations ou des réévaluations. On espère ainsi combler un déficit par l'entrée de capitaux à court terme ou l'amortir par une détérioration des réserves de change. Toutefois, pour éviter les effets pervers en cas de dévaluation, il faut tenir compte : - de l'élasticité de l'offre nationale d'exportations : si les marchés étrangers répondront par une demande accrue ou non - si les importations nationales peuvent elles-mêmes être comprimées - si la dévaluation n'entraîne pas de tensions inflationnistes à court terme, en augmentant le prix des importations - si la dévaluation ne pousse pas à une cascade de dévaluations successives sur le plan international Toutefois, les réévaluations ne permettent pas non plus de toujours endiguer les excédents commerciaux, notamment dans le cas de produits de haute technologie où la demande mondiale reste rigide. [...]
[...] ( depuis 1994, déficit de la balance des investissements directs, qui s'élève en 1998 à 65 milliards de francs. Les firmes françaises investissent donc davantage à l'étranger que ne le font les firmes étrangères en France. De même, le solde reste déficitaire au niveau des placements ((319 milliards en 1998), la libéralisation des marchés financiers ayant entraîné une fuite des capitaux vers les marchés étrangers. Mais après avoir été débitrice en 1997 8,6 milliards de francs), la France devient au contraire une grande créancière en 1998 avec un solde en avoirs et crédits de 236 milliards de francs. [...]
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