Augmentation, objectif, inflation, solution, efficace, juste, contexte, actuel
Dans ce contexte de crise financière mondiale, l'économiste en chef du FMI, Olivier Blanchard a proposé d'élever l'objectif d'inflation des politiques économiques de 2 à 4%. A l'annonce de cette proposition, les critiques ont été immédiates, créant ainsi un nouveau débat.
[...] Il y a clairement une difficulté à établir des limites en termes d'inflation. (pourquoi pas ou Le risque d'enlever toute crédibilité à notre système, à la politique monétaire actuelle. A cela s'ajouterait un manque de stabilité des Banques centrales. Les citoyens pourraient prendre peur de cette nouvelle politique ; qu'en cas de récession ou ralentissement économique, la solution soit systématiquement la hausse des prix. Ce sentiment est d'autant plus fort par l'action des médias qui peuvent alarmer le grand public. [...]
[...] Nous nous poserons donc la question suivante : cet objectif d'inflation est-elle une solution efficace et juste dans le contexte actuel ? Dans une première partie, nous étudierons cet objectif comme un élément favorable à la régularisation de la crise économique sur le court terme. Ensuite, nous analyserons les risques que suscite l'inflation. Pour finir, nous verrons que l'objectif de M. Blanchard ne peut être réellement plausible en raison de la baisse inévitable de l'inflation. La hausse du taux d'inflation : un moyen de réguler la crise Un moyen de réduire la dette des Etats puisque les taux d'intérêt établis préalablement pour rembourser les dettes n'auraient plus de réel valeur d'où une diminution de la dette des Etats (au détriment des emprunteurs autrement dits des autres pays tel que la Chine) Un moyen d'augmenter les marges de manœuvres monétaires des banques centrales en cas d'évènements imprévus (pandémie, attentats ) pour éviter d'avoir recours au politique budgétaire. [...]
[...] Même si des politiques monétaires sont appliquées, les prévisions démontrent un faible taux d'inflation. En injectant des billions de dollars aux Etats, il n'est pas certain que le taux d'inflation augmente comme le voudrait la théorie quantitative de Keynes, puisque les Etats ne sont pas en situation de plein emploi. On peut dire que l'argent neuf remplace celui qui a disparu pendant la crise. Pour conclure l'objectif d'inflation pourrait résoudre la crise économique et financière sur le court terme mais deviendrait inefficace et risqué par la suite. [...]
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