L'approche moderne de la firme s'intègre à la nouvelle microéconomie. Ce courant opère une remise en cause des théories microéconomiques classiques et néoclassiques, en tentant d'élaborer des modèles plus proches de la réalité. La concurrence pure et parfaite est considérée comme une référence abstraite, qui ne peut avoir de valeur normative, les échanges marchands étant soumis à des coûts de transaction et à des défauts de coordination. Il est donc impossible de considérer que les marchés fonctionnent "à peu près" selon l'hypothèse de concurrence parfaite.
La firme doit faire face à plusieurs sortes de facteurs d'imperfection : problème de coordination des décisions individuelles, prises dans un environ coopératif ou non, asymétries d'information...
Les concepts et théories qui suivent permettent de considérer l'imperfection des marchés, et d'envisager la firme comme une organisation, c'est à dire un mode d'allocation des ressources et de coordination des activités.
[...] Les acheteurs mal informés peuvent ne pas avoir confiance dans leurs déclarations. Cette situation est défavorable aux vendeurs de biens de bonne qualité et aux prix élevés, en raison de la méfiance du consommateur. Il y a inobservabilité d'une caractéristique inaltérable du bien échangé par l'un des partenaires. Le concept de sélection adverse, issu de l'économie des assurances, correspond à un opportunisme précontractuel : dans une transaction, une des parties détient des informations privées sur des éléments susceptibles d'affecter les bénéfices nets que l'autre partie peut tirer du contrat. [...]
[...] : un dentiste qui pose parfaitement une couronne là où un simple plombage aurait suffi. Dans les relations d'agence, le problème est d'inciter l'agent qui prend une décision privée à prendre la décision optimale pour le principal, car les coûts de contrôle sont souvent élevés, en rémunérant l'employé en fonction de sa productivité (stock options, VRP ou démarcheurs payés au pourcentage des ventes Autre moyen de se prémunir de l'aléa moral : le cautionnement (exiger le versement d'une caution pour garantir la performance de l'agent). [...]
[...] L'approche moderne de la firme Introduction L'approche moderne de la firme s'intègre à la nouvelle microéconomie. Ce courant opère une remise en cause des théories microéconomiques classiques et néoclassiques, en tentant d'élaborer des modèles plus proches de la réalité. La concurrence pure et parfaite est considérée comme une référence abstraite, qui ne peut avoir de valeur normative, les échanges marchands étant soumis à des coûts de transaction et à des défauts de coordination. Il est donc impossible de considérer que les marchés fonctionnent "à peu près" selon l'hypothèse de concurrence parfaite. [...]
[...] Les propriétaires de la firme recherchent une augmentation à court terme des actions, et des profits de l'entreprise Les gestionnaires peuvent être animés par une volonté différente, comme celle d'accroître les investissements et la taille de l'entreprise, ce qui peut être source de profits, mais dans un avenir plus éloigné. Comment s'assurer que leur action sera conforme aux souhaits des propriétaires ? Les coûts de contrôle étant souvent élevés, autant mettre en place des incitations garantissant la loyauté des dirigeants, par exemple par la technique des "stocks options", offre faite aux cadres d'une entreprise d'acquérir, à un taux préférentiel fixé à l'avance, des actions de la société à une échéance donnée. De manière générale, dans les relations d'agence, se pose le problème de l'asymétrie d'information. [...]
[...] Animé par ses intérêts propres, il peut envoyer des signaux faux ou surévalués sur la situation de son activité au principal. Dans la théorie des incitations, la théorie du salaire d'efficience occupe une place importante. Rémunérer le travailleur au salaire du marché ne permet pas réellement à l'employeur d'exercer son autorité sur le temps de travail acheté. La concurrence fixant des prix identiques, il lui est moins possible de récompenser et de sanctionner les travailleurs. Tandis qu'avec un salaire supérieur au prix d'équilibre, le travailleur aurait tout intérêt à faire du zèle pour ne pas risquer de perdre son travail et d'en retrouver de moins bien payé. [...]
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