Analyse Microéconomique du chômage ou Analyse Néoclassique du chômage

Thèmes abordés

Analyse Microéconomique du chômage, Analyse Néoclassique du chômage, demande de travail, choix du travailleur, marché du travail

Résumé du document

Avec l'analyse néoclassique du chômage, on va regarder une théorie qui vise à expliquer le chômage, c'est une théorie modélisée. On va essayer de comprendre un modèle (=représentation simplifiée de l'économie et du contexte économique). On n'est pas en train de décrire une réalité économique, mais on propose une représentation simplifiée. L'un des rôles du modèle est de définir les hypothèses afin de représenter l'économie. Dans un modèle il y a des variables exogènes (variable que le modèle va chercher à déterminer, qu'il considère comme « donnée » externe. Dans cette variable, il y a des paramètres et des données. Les paramètres sont les éléments du modèle que l'on fixe, mais que l'on peut faire varier tandis que les données sont définitivement fixées) et endogènes. Dans le modèle économique, les variables exogènes vont expliquer celles endogènes.

Extraits

[...] Ch : Analyse Microéconomique du chômage ou Analyse Néoclassique du chômage. Avec l'analyse néoclassique du chômage, on va regarder une théorie qui vise à expliquer le chômage, c'est une théorie modélisée. On va essayer de comprendre un modèle (=représentation simplifiée de l'économie et du contexte économique). On n'est pas en train de décrire une réalité économique, mais on propose une représentation simplifiée. L'un des rôles du modèle est de définir les hypothèses afin de représenter l'économie. Dans un modèle il y a des variables exogènes (variable que le modèle va chercher à déterminer, qu'il considère comme donnée externe. [...]

[...] Quand le salaire augmente, le travail rapporte plus et cela incite les travailleurs à travailler plus. (Effet positif du salaire sur l'offre de travail. - Revenu: Quand le salaire augmente, la consommation de loisir est plus chère mais en même temps l'individu travailleur peut gagner autant en travaillant moins. Si l'individu est motivé par l'obtention d'un certain pouvoir d'achat, quand le salaire augmente il pourra obtenir ce niveau de pouvoir d'achat en travaillant moins. ( L'effet revenu d'une augmentation du salaire a un effet négatif sur l'offre de travail. [...]

[...] Le cadre d'analyse de la microéconomique Le courant des marginalistes, l'objectif de cette théorie (néoclassique) est d'étudier l'allocation des ressources dans l'économie. La spécificité de cette approche est de considérer que l'économie fonctionne comme un système de marché interdépendant. Cette approche va donner au prix un rôle fondamental qui est celui d'allouer de manière efficace, sans gaspillage une allocation dans les ressources de l'économie. Les trois principes généraux du grand modèle : - l'hypothèse de la concurrence parfaite : les néoclassiques considèrent que les agents sur les marchés sont libres et rationnels, et chacun d'eux va avoir un objectif qui est celui de maximiser sa satisfaction. [...]

[...] Peut-il exister du chômage en situation de concurrence parfaite ? Non car au point d'équilibre, toutes les offres et les demandes sont satisfaites. Il peut exister un chômage volontaire. Plus il existe des revenus de substitution, plus le chômage volontaire sera important. Il y a l'existence d'un salaire minimum. S'il est faible, le marché du travail trouvera le point d'équilibre. Mais s'il est supérieur au salaire d'équilibre, il y a donc du chômage. Les syndicats empêchent la flexibilité des salaires. [...]

[...] En revanche, le travail est aussi source de revenus qui permet de compenser sa désutilité. Les micro- économistes vont réussir à intégrer le travail à la fonction d'utilité en considérant le temps de loisir, ainsi augmenter le temps de loisir permet d'augmenter l'utilité. Or le loisir a un coût d'opportunité, qui est le salaire. On fait comme si les individus pouvaient arbitrait entre travail et loisir sachant que le loisir a un coût, qui est le salaire qu'ils auraient pu obtenir en travaillant plutôt qu'en prenant du loisir. [...]