Alan Greenspan, fiche d'économie de 3 pages sur l'homme et son action à la FED
Toutefois, les critiques tendent à relativiser le rôle de Greenspan qui aurait eu plus de chance que de talent, sa parole étant d'or, on l'accuse aussi de prophétie autoréalisatrice (le fait d'annoncer une tendance économique la provoque car les acteurs des marchés financiers, lui faisant entièrement confiance, suivent chacune de ses recommandations).
[...] Alan Greenspan L'homme. Alan Greenspan est l'ancien président de la Federal Reserve of America (Banque centrale américaine, surnommée la Fed) Il occupait le poste depuis 1988 (plus de et l'a quitté le 31 janvier 2006. Son Successeur = Ben Bernanke, proche du clan Bush. Alan Greenspan a servi tous les présidents des Etats-Unis de Nixon à Bush à l'exception de Jimmy Carter, et a permis aux Etats-Unis de traverser de multiples crises : - krach boursier d'octobre 1987 - effondrement du fonds spéculatif LTCM (Long Term Capital Management) en 1998, - attaques terroristes de septembre 2001 - scandales comptables en série à Wall Street en 2002 (Enron ) Un sondage de 2004 montrait que les Américains lui faisaient plus confiance qu'à George Bush ou à son adversaire démocrate John Kerry. [...]
[...] C'est ce qu'il fait à la fin des années 1990, mais après avoir engrangé une longue période d'expansion. Ce pragmatisme radical permet de saisir comment Greenspan est parvenu à dépasser l'opposition classique, en théorie monétaire, entre règles et discrétion Selon cette théorie, le pouvoir monétaire s'expose aux pires dérives s'il n'est pas encadré par des règles strictes. Si l'expérience Greenspan est aujourd'hui prise en modèle, c'est parce qu'elle démontre qu'une Banque centrale peut être interventionniste sans perdre sa crédibilité, pourvu qu'elle ne se mette pas au service des ambitions politiques du pouvoir en place. [...]
[...] Il revient à Washington sous les ordres de Ronald Reagan pour s'occuper de la Réserve fédérale (1988) Le clan républicain lui reprochera de ne pas avoir baissé assez vite les taux d'intérêt pour relancer l'économie 1992. Il sert cependant avec loyauté Bill Clinton. Après avoir poussé l'administration Clinton à faire disparaître le déficit budgétaire (donc conserver des impôts élevés et limiter les dépenses étatiques, ce qui contredit quelque peu la doctrine démocrate) il soutiendra, quelques mois plus tard, les baisses d'impôts massives de George W. Bush, qui vont déséquilibrer les finances publiques, du fait de la guerre en Irak. [...]
[...] Le risque inflationniste a quasiment disparu. L'inflation salariale a été tuée, comme les grèves et la syndicalisation, sous le coup d'une accélération du progrès technique et de la mondialisation. Toutefois, les critiques tendent à relativiser le rôle de Greenspan qui aurait eu plus de chance que de talent, sa parole étant d'or, on l'accuse aussi de prophétie autoréalisatrice (le fait d'annoncer une tendance économique la provoque car les acteurs des marchés financiers, lui faisant entièrement confiance, suivent chacune de ses recommandations). [...]
[...] Or, les statuts de la BCE ne le permettent pas ! L'objectif de la BCE est de stabiliser l'inflation ; indirectement pourtant, elle stabilise aussi l'emploi (chômage et inflation intimement liés entre eux, cf. courbe de Philips). Lorsque le chômage est bas, les salaires tendent à augmenter plus créant de l'inflation. Lorsque le chômage est haut, c'est le contraire : l'inflation se stabilise. La pression sur les salaires est en effet moindre : toute revendication salariale peut se solder par une substitution du travailleur puisque l'offre de Travail sur le marché du travail est supérieur à la demande (qui émane des entreprises). [...]
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