Adam Smith, théorie du libre-échange, globalisation financière, délocalisation, théorie de la main invisible
L'économie, du grec « oikos » (maison) et « nomos » (règles), est la science qui étudie et observe l'ensemble des mécanismes et des flux qui circulent entre les hommes, et permet par interaction complexe de faire fonctionner l'ensemble des sociétés et donc du monde. Comme chaque science, l'économie possède son maitre à penser : Adam Smith, contemporain des physiocrates, est considéré comme le premier des classiques.
Il se situe après les mercantilistes, à une période où l'Angleterre a déjà réalisé une accumulation notable de richesses, mais avant que la révolution industrielle n'ait entrainé de véritables bouleversements technologiques et sociaux. Il commence à étudier la théologie, mais abandonne sa vocation religieuse en découvrant la pensée rationaliste.
[...] La dérèglementation a favorisé les mouvements de capitaux et la liberté de création de produits financiers ; Depuis 1990, la liberté de circulation des capitaux est reconnue dans l'union européenne et permet aux agents économiques d'affecter leurs capitaux où ils le souhaitent. - La désintermédiation : les banques ont progressivement réduit leur place dans le financement de l'activité économique au profit d'un développement de la finance directe. Ces trois aspects de la globalisation sont indissociables : le mouvement de globalisation désigne une dynamique qui forme un ensemble cohérent. La globalisation est un processus de libération ayant permis de réduire les coûts de financement et ayant accentué les risques sur les marchés. [...]
[...] La théorie de la main invisible Dans son ouvrage Adam Smith parle du marché et de son mode de fonctionnement. Adam Smith a découvert que l'évolution du marché est dépendante des intérêts de chacun. L'homme a presque continuellement besoin du secours de ses semblables, et c'est en vain qu'il l'attendrait de leur seule bienveillance. Il sera bien sûr de réussir s'il s'adresse à leur intérêt personnel et s'il les persuade que leur propre avantage leur commande de faire ce qu'il souhaite d'eux. [...]
[...] La globalisation est l'aspect financier de l'aboutissement de cette théorie puisque rien ne peut empêcher les échanges de capitaux et leurs mouvements dans le monde. Les firmes et la délocalisation Les délocalisations désignent le transfert de la production d'une entreprise d'un pays vers un autre. Dans une telle perspective, la multinationalisation est perçue comme néfaste pour l'emploi dans les pays dans lesquels la production disparaît. Les firmes multinationales sont des acteurs majeurs de l'économie mondiale actuelle. Le but d'une firme est toujours de maximiser ses profits en minimisant ses coûts. [...]
[...] Quand une firme est déjà implantée dans un pays et déplace son activité dans un autre on appelle cela un IDE (Investissement Direct à l'Etranger), il génère des emplois dans les pays d'implantation et peuvent susciter des créations d'emploi au sein même des pays d'origine. C'est ce qui est à l'origine de la délocalisation. La seconde est l'étude des environnements politiques. En effet, malgré les règles internationales et les normes édictées par l'OMC (anciennement le GATT), chaque pays édicte ses propres règles en fonction de son système politique. [...]
[...] Il devient professeur d'université en Ecosse d'où il observe les débuts de la révolution industrielle. Comme précepteur d'un duc, il voyage en France de 1764 à 1766, où il fait la connaissance des physiocrates. Il consacre 25 ans de sa vie à la rédaction d'un grand traité qui parait en 1776, sous le titre de Recherches sur la nature et les causes de la Richesse des Nations Cet ouvrage présente une avancée exceptionnelle pour son époque dans le sens où Adam Smith a réussi à analyser le fonctionnement des systèmes économiques et sociaux et théoriser les solutions permettant de les améliorer qui sont le fondement même de nos systèmes économiques actuels. [...]
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